L'Un et les multiples
Le thème de l'un et des multiples est présent dans tout l'évangile de saint Jean. C'est à l'occasion d'une méditation sur le texte de la multiplication des pains (début de Jn 6) que Jean-Marie Martin l'aborde ici en parcourant ensuite d'autres textes. Il le replace aussi dans un contexte plus général. En fin de message un complément tiré d'une autre session aborde une sentence d'Héraclite qui porte sur ce thème.
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L'Un et les multiples
Extrait de la session "Jean 6 Pain et parole"[1]
Les "fragments" qui "restent" de la multiplication des pains (Jn 6, 12).
Je vais maintenant indiquer la richesse de l'expression : « Sunagagété ta périsseusanta klasmata » c'est-à-dire : « Rassemblez les fragments restants ». Mais "restants" ce n'est pas très bon comme traduction, c'est plutôt : « qui surabondent par rapport à » car périsseueïn signifie découler avec abondance. Ce terme s'emploie d'ailleurs le plus souvent pour du liquide.
Je voudrais mettre ceci en rapport avec un thème qui est essentiel chez saint Jean et chez Paul, le thème du rapport de l'un et des multiples.
1°) Le thème de l'Un et des multiples chez Jean et chez Paul.
1 – Dans le Prologue de Jean : Fils un (Monogénês) et enfants (tekna).
Ce thème est essentiel, il est annoncé dès le Prologue en ce que le mot « Tu es mon Fils », qui est la déclaration initiale de Dieu à son Fils dans la scénographie du Baptême qui ouvre les évangiles, est médité par Jean sous deux termes [2] :
– le premier terme est Monogénês, le Fils un et plein : « …gloire comme du fils Monogène plein de grâce et vérité », il est plein de ce que nous recevons, et dans Monogénês le mot monos a un sens positif (ailleurs il peut avoir aussi un sens négatif) ;
– le deuxième terme est "tekna" (les enfants) ; c'est un mot neutre, toujours employé au pluriel par Jean.
Et dans la salutation de la bénédiction patriarcale « Tu es mon Fils », sont salués à la fois le Christ comme le Fils un et plein, et les enfants (les tekna), les multiples en lui.
Ce thème était très facile à entendre pour les contemporains de Jésus car l'expression Fils de Dieu désignait aussi bien le roi que le peuple : « J'ai appelé mon fils d'Égypte » (Os 11, 1 ; Mt 2, 15) signifie « J'ai appelé le peuple d'Israël ». Le mot fils avait en lui cette capacité de désigner, dans un rapport, l'unité unifiante qui est le roi et l'unité unifiée qui est le peuple.
Monogène, c'est par ailleurs un des noms d'Isaac, le fils miraculeux de la Promesse qui a en lui la totalité de la descendance, tous les spermata (toute la semence) de l'humanité. Les tekna, les spermata par rapport au Monogénês, c'est la même chose que les fragments (klasmata) par rapport au Pain : « Je suis le Pain ».
2 – Un seul homme / tout le peuple (à la fin de Jn 11).
Le lieu le plus fondamental du rapport un/multiples, se trouve au chapitre 11 après la résurrection de Lazare. Il s'agit du conciliabule entre Caïphe et les prêtres.
Voyant que les foules suivaient Jésus, et estimant quel risque cela comportait, à savoir que les Romains viennent et détruisent le peuple et le Lieu (Topos, donc le Temple), Caïphe dit : « Vous ne savez rien, ne calculez-vous pas qu'il vous est bon qu'un seul homme meure pour tout le peuple. » (v. 49-50). Nous avons ici un exemple de traitement johannique caractéristique. C'est une stratégie de basse politique : il vaut mieux liquider le gêneur et éviter les troubles. Et cependant ce n'est pas ainsi que saint Jean l'entend. Il ajoute « étant grand prêtre de cette année-là, il prophétisa – ce qui est véritablement un calcul de sordide politique peut être entendu comme étant inconsciemment une parole de révélation – il prophétisa que Jésus devait mourir pour la nation, et non pour la nation seulement mais pour que les enfants de Dieu, les dispersés (dieskorpisména, les déchirés, les fragmentés) il les rassemble (sunagagê) pour être un. » Nous avons ici cette même problématique essentielle de l'un et des multiples[3].
Il est remarquable que dans la multiplication des pains chez Jean il y ait les mêmes nombres (5, 5000 et 12) que dans les Synoptiques[4], et cependant le vocabulaire utilisé par Jean est celui qu'il utilise habituellement pour le thème de l'un et des multiples. C'est la même idée, ce sont les mêmes données matérielles, mais ce n'est pas le même traitement chez Jean.
3 – Les brebis et le troupeau (Jn 10) ; la vigne et les sarments (Jn 15).
Quant à la mention des dispersés pour dire le multiple du déchirement (du déchirement interne et du déchirement entre eux), c'est un thème qui ressurgit dans deux autres endroits chez saint Jean :
– Dans le chapitre 10 à propos de ce qui est un, qui est le troupeau (poïmên), mais qui est aussi multiple : ta probata (les brebis) ; le loup vient, il tue et il skorpizeï, c'est ce même mot qui signifie dispersion, déchirement. Le mot "dispersion" est beau, mais il garde chez nous quelque chose de la bonne semence qui n'est pas ici où il s'agit plutôt d'une multiplicité déchirée. Jean ne connaît pas de multiplicité neutre : il y a la multiplicité de la haine et la multiplicité du pardon, car le pardon réassume dans l'unité ce qui était déchiré. Il n'y a que deux façons d'être multiples, c'est d'être rivaux ou pardonnés. Ce ne sont pas simplement des uns à côté des autres sans qualification. Donc ce thème-là ressurgit dans le chapitre 10 avec l'évocation de cette dispersion, de ceux qui sont mal gardés par le mercenaire qui s'enfuit devant le loup qui tue et skorpizeï (déchire). C'est un commentaire de la parole : « Je frapperai le pasteur et les brebis seront dispersées » (Mt 26, 31) qui se trouve équivalemment dans les Synoptiques juste avant la Passion, comme citation, et qui est méditée par Jean dans ce chapitre 10 à propos du thème du bon berger.
– Par ailleurs le rapport du pluriel et de ce singulier unifiant – de cet "un et unifiant", ou "un en tant qu'unifiant", pas "un en plus" ou "un parmi d'autres", mais l'unité unifiante des dispersés – vous le retrouvez au chapitre 15 avec un autre neutre pluriel : ta klêmata (les sarments) dans la thématique de la vigne (le cep et les sarments), et toujours dans l'entre-appartenance d'un pluriel et d'une unité[5].
4 – Chez Paul : le rapport Adam / totalité de l'humanité
Cela fait beaucoup de traces, de vestiges, de la question qui est par ailleurs la question paulinienne de l'un et des multiples. C'est même parce qu'il y a une intelligence profonde de l'unité de ce qu'est le Christ par rapport à la totalité de l'humanité que ça permet de dire entre autres qu'il y a une appartenance dans la complicité entre Adam du chapitre 3 de la Genèse et l'humanité. On trouve cela chez Paul en Rm 5, 12-21 : la lecture se fait à partir de l'unité christique qui est la révélation d'une appartenance dans le déchirement[6]. C'est ce qu'on appelle le "péché originel" mais ce n'est pas une bonne expression. Cette expression a un sens tout à fait profond, mais uniquement si elle est lue à la lumière de l'unité de l'humanité en Christ.
2°) « Il y a beaucoup d'appelés et peu d'élus. »
Ce que je vais dire a à voir avec un terme de notre texte qui est le verbe choisir : « Je vous ai choisis » (Jn 6,70).
Plus largement cela concerne le terme élection (eklogê) – "les élus" est un mot biblique – qui est mis en rapport avec le terme appel (klêsis) dans les Synoptiques : « Il y a beaucoup d'appelés et peu d'élus » (Mt 22, 14). Cette phrase signifie que l'appel est moindre que l'élection car l'élection est l'accomplissement de l'appel. En effet l'appel tombe sur le plus grand nombre, donc le moment de l'appel est un moment où ils sont nombreux – "les nombreux" signifie toujours, nous l'avons dit, les dispersés, les déchirés – et l'élection tombe au moment où les déchirés sont des réconciliés, au moment où ils sont unifiés. Le processus d'unification est un processus qui va du beaucoup au peu, et même finalement à l'unité de tous dans l'un.
Ils sont nombreux au moment de l'appel parce que l'appel tombe sur le statut dans lequel l'homme est divisé et multiple. Pour autant qu'ils vont vers l'accomplissement qui est l'élection ils sont plus unis, donc ils sont peu d'élus ; et ultimement c'est le processus qui va à la récapitulation (à la réassomption) de la totalité dispersée dans l'unité : la multiplicité des enfants réunifiés dans le Fils Monogène qui est seul, mais d'une solité pleine.
C'est donc la sagesse sapientielle qui est cachée dans cette expression qui a été utilisée dans une tout autre direction et en particulier dans une stratégie plus ou moins inconsciente, parce que ceux-là mêmes qui promeuvent cette stratégie sont eux-mêmes pris dedans, une stratégie de la peur. Les sermons sur la mort, justement, commençaient souvent par « Il y a beaucoup d'appelés et peu d'élus. » Cela n'est pas satisfaisant par rapport au sens de l'Évangile qui n'est pas écrit dans la tonalité de la peur. Et cette lecture qui met en œuvre une méditation sur l'Un et les multiples, comme aussi sur le peu et le beaucoup, dans l'Écriture, est tout à fait conforme à ce que nous pouvons entendre.
Je vous ai prévenus que c'était difficile et je vous avoue que, seul, je ne l'aurais pas trouvé. Je livre cette méditation à votre sagacité. Cela signifierait : continuer à lire l'Écriture de prime saut, sans prendre conscience de la différence des structures de cette Écriture par rapport à notre oreille, n'est pas simplement dommageable parce que ça nous empêche d'entendre, mais peut être une perversion de l'Évangile. C'est une petite occasion de souligner l'importance de ce que nous sommes en train de faire, même si ce point particulier n'est pas pleinement intégré par nous. Il y a là un chemin de méditation qui me paraît par ailleurs conforme et aux structures et à la tonalité de l'Évangile.
3°) Le discours évangélique sur le pluriel et sur l'unité.
Dans l'Évangile le pluriel n'est jamais un pluriel insignifiant, un pluriel non qualifié, un pluriel neutre. L'expression "les nombreux" (ou "beaucoup") est toujours mise en rapport avec un processus de réconciliation, de réunification.
– Ce qui fait nombre et qui est négatif ce n'est pas la multiplicité innocente des êtres, mais c'est lu dans la perspective de leur déchirement mutuel, où le déchirement de l'un avec l'autre correspond du reste au déchirement intérieur de chacun.
– L'unité est en revanche qualifiée comme réunification. La réunification ne signifie pas que tous perdent leur personnalité et sont homogénéisés, etc. La véritable unité ne réside pas dans le pareil mais dans le bien lié, le bien re-lationné, le bien rapporté à. En effet l'unité est le lieu majeur de la totalité accomplie : hén / ta panta, c'est Héraclite[7] mais c'est aussi saint Paul.
Et le fait que cette unité soit une unité pleine s'exprime dans une expression qui à première vue semblerait dire le contraire : « Celui qui perd sa solitude (sa mauvaise unité) porte beaucoup de fruits. » Voilà le mot "beaucoup" qui est le mot de l'accomplissement, qui n'est pas ici le beaucoup de la multiplicité déchirée mais celui de la totalité accomplie, le beaucoup dans l'unité. Il perd le négatif de l'unité qui est la solitude car « Si le grain tombé en terre ne meurt pas, il demeure seul – il est le monos négatif – mais s'il meurt il porte beaucoup de fruits – il est le monos plein » (Jn 12, 24).
Ce discours nous est très étranger, mais en fait quand on y accède quelque peu, on s'aperçoit que c'est nous qui ne sommes pas simples parce que la véritable simplicité est là.
Complément [8].
Il y a beaucoup de façons d'être multiple, jusqu'au meurtre et à l'exclusion multiple. Je prends ici volontiers l'exemple du déploiement qui est profondément utilisé par nos sources : en se déployant en multiples pétales, une fleur reste une – le rapport de l'unité et du déploiement est à méditer – mais elle reste déployée pour autant qu'elle reste une, elle ne reste pas déployée bien que une. Vient le temps où les pétales déployées tombent. Ce qui était écarté est désormais écartelé, démembré.
Par exemple il y a le démembrement du Nom de Dieu : l'indicible de Dieu a un Nom déployé en de multiples désignations. Est-ce que nous recevons en vérité ces multiples désignations ? Pas du tout. Nous ne les recevons pas premièrement comme des aspects de l'unique visage, de l'unique face, mais comme des choses différentes comme des choses déchirées, démembrées. Alors d'où provient ce démembrement ?
Nous en concluons qu'il y a le bon multiple et le multiple de déchirement. Il y a toujours une frontière. Et une frontière, c'est à la fois une très belle chose et une chose qui peut être très dangereuse. La frontière permet l'hospitalité et les hostilités. Pour recevoir l'étranger il faut qu'il y ait une frontière. Mais les frontières sont souvent des fronts au sens militaire du terme : on s'affronte.
Ceci, c'est à propos de l'un et du multiple. Par ailleurs il est dit dans l'intitulé de nos rencontres[9] que la notion de l'un et du multiple est un thème fondamental des mystiques asiatiques et des courants nouveaux qui s'en inspirent. Oui, sans doute, mais c'est aussi un vieux thème qui est important dans notre Occident, avant la philosophie même, chez les grands penseurs qu'on appelle présocratiques comme Parménide, Héraclite etc.
Héraclite, VIe siècle avant Jésus-Christ, est un penseur grec d'Asie Mineure dont il nous reste quelques fragments : Ouk émou alla tou logou akousantas homologeïn sophon estïn hén panta eïnaï[10].
- Ouk émou alla tou logou akousantas : À celui qui entend (akousantas), non pas ma parole mais la parole du Logos
- sophon estïn : il est sage (bien ajusté) – sophos : la sophia, ce n'est pas encore la philosophia
- homologeïn : de dire ensemble (homo), de confesser au sens de professer ;
- hén panta eïnaï : l'un c'est le tout – ta panta, les multiples, ça se dit au pluriel : c'est un pluriel mais un pluriel qui désigne déjà par lui-même une unité.
La question de l'un et des multiples est donc une question qui n'est pas neuve, qui n'est pas réservée non plus à telle ou telle mystique.
Et ensuite on pourrait dire qu'à partir de l'apparition de la philosophie proprement dite (c'est-à-dire Platon, Aristote, les stoïciens) le thème de l'un et du multiple est un thème qui est fréquemment traité, mais dans une certaine ligne. De toute façon nous héritons, dans notre mode d'être à ces questions, de ces auteurs-là. Nous en héritons, non pas que nous le sachions, mais tout ce qu'ont dit les grands philosophes est passé par le biais des grammairiens dans la lecture que nous faisons de notre propre langue. Il n'y a pas beaucoup de gens qui ont lu Aristote mais tout le monde parle selon Aristote par le biais des catégories de la grammaire. En cela les grands philosophes ont la tâche d'être comme les témoins, les premiers qui savent révéler les structures fondamentales de pensée d'une culture. À ce titre-là ils sont intéressants à fréquenter, mais à fréquenter de la bonne manière parce que, si on lit l'Écriture avec négligence, il en va de même pour ce qu'il en est des philosophes, soyez-en sûrs.
J'ai montré que ce thème des dieskorpisména, des déchirés, des disséminés par rapport à l'unité est un thème fondamental chez Jean et chez Paul. J'ose à peine dire ce qui va suivre, mais il se trouve que le vocabulaire de la phrase d'Héraclite est celui qui se trouve en toutes lettres chez Paul, non pas que Paul cite le moins du monde Héraclite, puisque ce sont des conditions de pensées qui sont tellement différentes. Mais : tou logou akousantas, c'est le Logos qui parle chez Jean ; l'expression homologeïn confesser, professer est un verbe fréquent chez Paul ; la sophia est un thème paulinien et en panta est un thème à la fois paulinien et johannique.
On dira tout de suite : c'est aberrant de rapprocher ces textes. Il y a sûrement une façon aberrante de le faire, j'évite celle-là. Mais il n'est pas inintéressant néanmoins de le noter.
[1] Extrait de la session sur "Pain et parole", chapitre 2 : Jn 6, 1-14, la multiplication des pains , première partie, 2°). Le complément vient du cycle "Plus on est deux plus on est un".Par ailleurs, sur le blog figure un autre message qui complète cette approche : Les dons du Saint Esprit ; Un/multiples ; Fragment d'intact ; Parabole des apparitions nocturnes (Évangile de vérité).
[2] Le Baptême de Jésus n'est pas, comme tel, mis en scène par saint Jean contrairement aux Synoptiques, mais J-M Martin montre souvent que tout le Prologue est dans la scénographie du Baptême. La session sur L le Prologue qui a eu lieu à Saint-Jean de Sixt sera prochainement mise sur le blog.
[3] Cf. Jn 11, 49-53 : Mourir pour les déchirés ? La bonne prophétie d'une mauvaise parole. La plus haute unité.. « Si vous voulez penser à Jésus tel que dans le Nouveau Testament, il ne faut jamais le penser comme un sujet ou un individu quelconque posé là. Jésus n'est jamais hors de la relation au Père et hors de la relation à la totalité de l'humanité. Le mot Jésus n'a pas de sens quand nous pensons qu'il désigne un individu quelconque. »
[4] Pour le symbolisme des chiffres voir Symbolique des chiffres en Jn 6, 1-13 et autres textes. Accomplir et abolir..
[5] Et il faut bien voir que sarment et vigne ne sont pas extérieurs : les sarments font partie de la vigne.
[6] Une chose qui est dite en Rm 5, 14, c'est que Adam est « le type (tupos) de celui qui devait venir » Tupos désigne la marque, mais ici c'est la marque inversée de celui qui devait venir. Il y a donc une similitude et une inversion : la différence c'est ce qui était le découlement du péché (le découlement est au verset 15) fait place au découlement de la grâce ; la similitude c'est que, dans les deux cas, il y a "un" pour "tous". Ce n'est pas la question du péché qui intéresse ici Paul, c'est premièrement la position du Christ comme principe du découlement de la grâce sur l'humanité. La grande question qui est posée est la suivante : comment le Christ peut-il faire notre salut, comment est-il un pour la multitude ? Et la situation adamique est posée comme le tupos, la marque anticipée, l'ombre de l'unité christique. Autrement dit la solidarité en Christ de toute l'humanité, est préfigurée par la complicité en Adam de la totalité de l'humanité. » (Session sur "Mal, maladie, prière et guérison", Saint-Jean de Sixt 2010).
[7] Voir le complément mis à la fin de ce message où une phrase d'Héraclite est méditée.
[8] Ce complément provient de la première rencontre du cycle de "Plus on est deux plus on est un" qui a eu lieu au Forum 104 en 2009-2010, J-M Martin commente l'intitulé du cycle des cinq rencontres : 1ère rencontre : Ouverture, premières approches des thèmes. Il y a dans cette première rencontre d'autres réflexions sur l'un et le multiple qui ne sont pas retranscrites dans le présent message.
[9] L'intitulé a été rédigé par Yvon le Mince et non pas J-M Martin.
[10] La phrase d'Héraclite « Entendant (ou ayant entendu) le Logos et non pas ma parole, dire le même est la sagesse, l'un, le tout» est méditée aussi à la fin de HEIDEGGER et les verbes de la sensorialité. Extraits du "Principe de raison"