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La christité
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  • Ce blog contient les conférences et sessions animées par Jean-Marie Martin. Prêtre, théologien et philosophe, il connaît en profondeur les œuvres de saint Jean, de saint Paul et des gnostiques chrétiens du IIe siècle qu’il a passé sa vie à méditer.
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29 août 2015

"La cruche" de Heidegger : approches de J-M Martin et J. Pierron. Enigme, parabole, symbole

« Le vase contient l'eau, tout le monde le sait. Mais le sage sait que c'est l'eau qui contient le vase. » Quand Jean-Marie Martin (cf Qui est Jean-Marie Martin ?) a posé cette énigme il se référait à la conférence La chose prononcée par Heidegger. Il s'est référé d'autres fois à cette conférence, et son ami Joseph Pierron (Cf Qui est Joseph Pierron ? Présentation suivie d'un psaume et de deux prières pour Noël) l'a lui aussi évoquée. Sont donc rassemblés ici plusieurs extraits de messages parus sur le blog (les liens figurent en note)[1], avec aussi une partie du texte de Heidegger qu'il serait bon de lire en entier !

I – Extraits de La chose de Heidegger concernant la cruche.
II – Autre approche de l'énigme du vase (J-M Martin).
III – Deux allusions faites  par Joseph Pierron à "la cruche" de Heidegger.

 

 

Autour de La cruche de Heidegger

 

L'énigme du vase suscitée par une question sur l'Esprit-Saint.

► Est-ce qu'on peut dire que le pneuma (l'Esprit Saint) a comme lieu l'humanité ?

J-M M : Oui. Et ce serait encore mieux de dire que l'humanité a comme lieu le pneuma.

Ce qui est en question ici, je le dis en passant parce que c'est très important, c'est la question de la préposition "dans". Jean et Paul disent indifféremment que nous sommes dans l'Esprit et que l'Esprit habite en nous, et aussi que l'Esprit est notre temple et que nous sommes le temple de l'Esprit. Que signifie cela ? La réponse obligerait à une méditation très attentive sur la signification de la préposition "dans". Chez nous c'est une préposition qui est pensée à partir de l'emboîtement du contenant et du contenu. Dans nos textes cette préposition ne dit pas le contenant / le contenu mais l'interpénétration. "Dans" est une dénomination de la plus grande proximité, et la plus grande proximité est l'interpénétration. C'est ainsi qu'il faut l'entendre.

Je ne veux pas développer ce que je vais dire, je le dis en passant. C'est par mode de plaisanterie, mais si un jour vous avez du loisir pour méditer des choses apparemment farfelues mais qui sont les plus sérieuses du monde, on peut dire ceci : « Le vase contient l'eau, tout le monde le sait. Mais le sage sait que c'est l'eau qui contient le vase. »

Vous n'allez pas me dire que ce n'est pas une énigme ! Je vous la donne. L'important est de mettre en rapport l'eau contenue dans le vase ou le vase contenu dans l'eau. Ne croyez pas que c'est de la plaisanterie, c'est peut-être la chose la plus sérieuse du monde.

Alors les énigmes : n'attendez jamais qu'on dénoue une énigme. Si je le faisais, je vous priverais de la capacité de comprendre, parce qu'une énigme on ne la dénoue que soi-même en son temps, à son heure, à sa saison (à son kaïros). Évidemment on peut aider.

 

I – Extraits de "La chose" de Heidegger

 

Extraits (p. 196-204) de "La chose", conférence prononcée en 1950 par Heidegger devant l'académie bavaroise des beaux-arts,
parue dans Essais et conférences, éditions T.E.L. Gallimard, Paris 1958, (trad. André Préau).  

 

Libation, scène rituelle, Ve s avt JC« La cruche est une chose. Qu’est-ce que la cruche ? Nous disons un vase : ce qui contient en soi une autre chose. Le contenant, dans la cruche, est le fond et la paroi. Ce tenant peut lui-même être tenu par l’anse. Comme vase, la cruche est quelque chose qui se tient en soi. Se tenir en soi caractérise la cruche comme quelque chose d’autonome. En tant que la « position autonome » (Selbststand) de quelque chose d’autonome, la cruche se distingue d’un objet (Gegenstand). Une chose autonome peut devenir un objet, si nous la plaçons devant nous, soit dans une perception immédiate, soit dans un souvenir qui la rend présente. […]

La cruche est une chose en tant que vase. Ce contenant, à vrai dire, a besoin d'une production. Mais, que la cruche ait été produite par le potier, ce n'est pas là ce qui appartient à la cruche en tant qu'elle est comme cruche. La cruche n’est pas un vase parce qu’elle a été produite, mais il lui a fallu être produite parce qu’elle est ce vase. […]

La production fait sans doute entrer la cruche dans ce qui lui est propre. Seulement cela qui est propre à la manière d'être de la cruche n'est jamais fabriqué par la production. Une fois détachée de la fabrication, la cruche qui se tient pour elle-même doit s'y tenir rassemblée. – [Note : elle doit se tenir et se con-tenir (sich fassen) dans ce qui lui est propre, non plus dans les mains (et la pensée) du potier]. […]

Ce qui fait de la cruche une chose consiste en ceci qu'elle est en tant que vase. Nous percevons la qualité du contenant du vase lorsque nous remplissons la cruche. Pour ce qui est de contenir, le fond et les flancs de la cruche s'en chargent manifestement. Mais doucement ! Lorsque nous remplissons la cruche de vin, versons-nous le vin dans la paroi et dans le fond ? Tout au plus versons-nous le vin entre les flancs et sur le fond. Les flancs et le fond de la cruche sont bien ce qui, dans le vase, ne laisse pas passer. Seulement ce qui ne laisse pas passer n'est pas encore ce qui contient. Remplissons la cruche, le liquide tombe alors dans la cruche vide. Le vide est dans le récipient ce qui contient. Le vide, ce qui dans la cruche n'est rien, voilà ce qu'est la cruche en tant qu'elle est un vase, un contenant. […]

Les flancs et le fond – ce en quoi consiste la cruche et par quoi elle tient debout – ne sont pas ce qui contient à proprement parler. Mais si le contenant réside dans le vide de la cruche, alors le potier, qui, sur son tour façonne les flancs et le fond, ne fabrique pas à proprement parler la cruche. Il donne simplement forme à l'argile. Que dis-je ? Il donne forme au vide. C'est pour le vide, c'est en lui et à partir de lui qu'il façonne l'argile pour en faire une chose qui a forme. Le potier saisit d'abord et saisit toujours l'insaisissable du vide, il le produit comme un contenant et lui donne la forme d'un vase. Le vide de la cruche détermine tous les gestes de la production. Ce qui fait du vase une chose ne réside aucunement dans la matière qui le constitue, mais dans le vide qui contient.

Seulement, la cruche est-elle vraiment vide ?

[…]

En quoi consiste ce qui qualifie la cruche comme cruche ? Nous l'avons subitement perdu de vue, au moment même où une apparence cherchait à s'imposer : celle d'après laquelle la science pourrait nous éclairer sur la réalité de la cruche réelle. Nous nous sommes représentés ce qui dans le vase reçoit effectivement, ce qui contient, le vide, comme une cavité remplie d'air. C'est là le vide pensé comme réel, à la manière du physicien ; mais ce n'est pas là le vide de la cruche. Au vide de la cruche nous n'avons pas permis d'être son vide. Nous n'avons pas considéré ce qui dans le vase est le contenant. Nous n'avons pas fait attention à la manière dont le contenir lui-même déploie son être. Aussi ce que la cruche contient ne pouvait-il faire autrement que de nous échapper. […]

Comment le vide de la cruche contient-il ? Il contient en prenant ce qui est versé. Il contient en retenant ce qu'il reçoit. Le vide contient de deux façons : en prenant et en retenant. Aussi le mot fassen (contenir) a-t-il deux sens – [Note : saisir et contenir, ici rendus par prendre et retenir] –. Prendre ce qui est versé et le retenir en soi sont toujours solidaires l'un de l'autre. Mais leur unité est régie par le "déverser" (de la cruche) auquel la cruche comme cruche est conformée. Le double "contenir" du vide repose sur le "déverser". C'est comme "déverser" que le contenir est proprement ce qu'il est. Déverser de la cruche, c'est offrir – [Note. Schenken : à la fois verser à boire et donner, offrir] […] Nous appelons "versement" le rassemblement du double contenir dans le déverser, rassemblement qui, en tant qu'il réunit, et cela constitue l'être plein du verser : le versement (Geschenk) – [Note. Geschenk, avec l'arrière-sens d'offre, de don, qui va transparaître toujours davantage. Ce qu'on offre c'est ce qu'on assure recevoir et conserver. L'offrande est un hommage reconnaissant. La finitude d'une chose faite d'elle un être qui reçoit et qui s'accomplit en sachant offrir.] – Ce qui fait de la cruche une cruche déploie son être dans le versement de ce qu'on offre (Im Geschenk des Gusses). La cruche vide, elle aussi, tient son être du versement, et bien qu’elle ne permette aucun versement hors d’elle. Mais ce "non-permettre" est propre à la cruche et à elle seule. Une faux, au contraire, ou un marteau sont incapables de "ne pas permettre" un tel versement. Le versement de ce qu’on offre peut donner quelque chose à boire : il donne à boire de l’eau, il donne à boire du vin.

Dans l’eau versée la source s’attarde. Dans la source les roches demeurent présentes, et en celles-ci le lourd sommeil de la terre, qui reçoit du ciel la pluie et la rosée.Dans la source les roches demeurent présentes, et en celles-ci le lourd sommeil de la terre, qui reçoit du ciel la pluie et la rosée. Les noces du ciel et de la terre sont présentes dans l’eau de la source. Elles sont présentes dans le vin, à nous donné par le fruit de la vigne, en lequel la substance nourricière de la terre et la force solaire du ciel sont confiées l’une à l’autre. Dans un versement d’eau, dans un versement de vin, le ciel et la terre sont chaque fois présents. Or le versement de ce qu’on offre est ce qui fait de la cruche une cruche. Dans l’être de la cruche la terre et le ciel demeurent présents.

Ce qu'on verse, ce qu'on offre est la boisson destinée aux mortels. Elle apaise leur soif. Elle anime leurs loisirs. […] Dans le versement qui offre un breuvage, les divins à leur manière demeurent présents, ils reçoivent en retour, comme versement de la libation, le don qu'ils avaient fait du versement. […]  Dans le versement du liquide offert, la terre et le ciel, les divins et les mortels sont ensemble présents. Unis à partir du même, les quatre se tiennent »

 

II – Autre approche de l'énigme du vase (J-M Martin)

 

La mémoire éternelle comme lieu.

Je vais d'abord faire état d'un souvenir d'enfance. J'étais déjà au petit séminaire, et nous avions été conduits aux obsèques de quelqu'un dans une paroisse de Nevers que je vois bien. Nous étions là et j'écoutais la chorale chanter : « In memoria aeterna erit justus (le juste sera en mémoire éternelle) », ce qui, évidemment, veut dire quelque chose comme : on se rappellera les bonnes œuvres de quelqu'un qui a été juste, il survivra dans la pensée de ceux qui se remémorent ses bienfaits. Mais j'entendais autrement, en sachant que je devais jouer un peu sur les mots, déjà : « le juste vivra dans la mémoire éternelle », et je me disais que la mémoire éternelle était sûrement un lieu plus intéressant que ce bas monde, ou en tout cas, que le séminaire !

« Être dans la mémoire éternelle », donc la mémoire comme un lieu. Ceci n'est pas totalement… C'était jouer déjà un peu. Mais le jeu c'est sérieux.

La mémoire et le fluant.

Le terme de mnêmosunê[2], mémoire, désigne à l'origine autre chose que la faculté de se rappeler des faits. La mémoire est quelque chose comme la capacité de retenir le fluide, la capacité de retenir le fluant. Elle a aussi à voir avec l'odeur qui est un fluide en un autre sens, et par rapport à un autre "sens" précisément. La mémoire "retient" : elle retient au sens de se souvenir, mais elle retient au sens de la retenue des eaux, la retenue du fluide. L'eau n'est eau que si elle coule, mais elle a simultanément, pour cette raison même, la capacité d'être retenue ou contenue. Là j'invite à un lieu de méditation qui peut être un lieu de méditation profane.

Il y a une magnifique conférence de Heidegger qui s'intitule La chose et qui est une phénoménologie de la cruche Ce serait une bonne préparation pour un travail de ce genre.

L'énigme du vase.

Je viens de dire que l'eau est "contenue", retenue, sauf que dans un autre sens, c'est l'eau qui "contient" le vase. En effet c'est la condition de la fluidité de l'eau qui régit la forme même du vase, qui commande que le vase soit de telle forme, qu'il puisse être posé sur un fond, qu'il puisse éventuellement avoir un bec, qu'il puisse être empli, qu'on puisse verser. Autant de manifestations du liquide.

Ce qui coule et ce qui demeure.

Ce qui coule (ce qui passe) et ce qui demeure, voilà deux choses qui sont inséparables. Évidemment les conditions du demeurer et du couler ne sont pas les mêmes suivant qu'on est dans ce monde-ci ou dans le monde à venir. Mais il ne faudrait pas figer le monde à venir sous prétexte qu'il ne bouge pas. C'est un monde qui bouge. Sous quelle forme ? Que veut dire bouger dans ce cas-là ? Voilà une indication intéressante pour ne pas penser l'éternité ennuyeuse, l'éternité immobile, comme on a tendance à le faire.

 

III – Allusions faites  par J. Pierron à La cruche de Heidegger

 

1°) Joseph Pierron (1922-1999) et la parabole de la cruche (Extrait de la nécrologie de J. Pierron).

"Joseph avait la plus grande admiration pour Heidgger. Il connaissait le philosophe au point.....d'avoir un de ses volumineux cahiers consacré à sa biographie...."

Heidegger ! En 1990, au cours d'un voyage sur les pas de Saint Paul, M. Pierron parla de ce philosophe. L'une des participantes raconte :

..."L'un des clous du voyage fut l'évocation de la cruche de Heidegger : la cruche, objet inerte, qui n'existe que si elle est vide pouvant se remplir d'eau qui purifie et étanche la soif, d'huile servant à oindre et à rendre fort, ou encore de vin de la fête, du partage. La cruche symbole qui n'existe que si elle est susceptible de remplir la fonction pour laquelle elle a été créée : absence et présence. Mort et vie. Mort et résurrection...

Sa discrétion (de M. Pierron) permettait aux autres d'exister. Il appliquait la parabole de la cruche..." 

 

2°) Le langage symbolique expliqué à partir de la cruche (Extrait d'un cours de J. Pierron)..

Si le langage biblique n'est pas rationnel, n'est pas celui des idées qui s'imbriquent, ce langage quand il est un langage narratif n'est pas non plus un langage de l'anecdote. Quand je transforme un récit évangélique en une anecdote, je suis à peu près certain de passer à côté de la bonne nouvelle, à côté de ce qui est annoncé.

Quand je lis la guérison de l'aveugle-né à la piscine de Siloé[3], si je ne pense qu'à cet aveugle de naissance, si je cherche vainement à le cerner, à lui prêter une psychologie, à voir ce qu'il attendait, je ne pense pas que je saisisse le sens de ce récit. Mais si cet aveugle, dont je ne nie pas l'existence, est en fait l'archétype de tous les hommes et de tout homme, alors je suis obligé de me poser la question : mais qu'est-ce que c'est qu'une humanité qui est aveugle de naissance ? Et pour la guérison du paralytique à la piscine de Bethesda dont nous parlions tout à l'heure : qu'est-ce qu'une humanité qui est paralytique de naissance ? Qu'est-ce que c'est qu'être un homme ? Qu'est-ce que Jean veut nous dire au travers de ces récits ? Vous voyez tout de suite que mon langage n'est plus le langage de l'anecdote, n'est plus le langage du rationnel, mon langage est celui du symbole, un langage d'une réalité partagée, de quelque chose que je vis avec tous les autres.

L'histoire de la cruche.

Pour me faire plaisir, je vais vous raconter l'histoire de la cruche. Il y a un très beau texte d'Heidegger qui s'intitule "La chose" publié dans Essais et conférences. Il s'agit d'une méditation sur la cruche. Heidegger veut essayer d'approcher le symbole, puisqu'on ne peut pas le définir. Ne confondez surtout pas le symbole avec la métaphore. Dans la métaphore vous avez un langage imagé, vous transposez une réalité sur une autre, vous faites une comparaison. Dans le symbole il y a une réalité qui, plus elle est partagée, plus elle prend de l'épaisseur.

Si je regarde une cruche, que je veuille l'approcher du point de vue scientifique, je vais tâcher de dire ce qu'il en est de ses composantes : il y a tel type d'argile, tel dégraissant, tel engobe, telle forme, tel mode de cuisson… Je vais cerner cette cruche, et je vais même peut-être la dessiner, en donner les cotes comme fait un archéologue. Mais de cruche, il n'y en aura point. En effet il y aura un objet mais il n'y aura pas de cruche, parce que ce qui fait une cruche, c'est qu'il y ait du vide, un creux, c'est que ça puisse être rempli et vidé.

Et justement il n'y a de symbole que là où il y a un vide, et un vide qui est constaté ; il n'y a de symbole que là où il y a une carence que l'on partage mais dont on ne peut pas faire une anecdote. Dans l'histoire de l'aveugle-né qui n'est pas une anecdote, il y a un manque, et un manque que je peux reconnaître en moi, quelque chose que je peux approcher de très près.

Pour la cruche, je peux raconter l'histoire de la cruche que l'on se transmet, ou de la cruche qui se casse, mais alors c'est seulement de l'anecdote, tandis que si je pars du vide de la cruche, il m'est possible de dire que je peux la remplir et la vider. Ainsi, je peux la remplir d'eau, et c'est de l'eau soit pour se purifier soit pour en boire. Donc la cruche commence à prendre une épaisseur dans la mesure où elle est vide, où elle est creuse. Je peux aussi mettre du vin dedans, et le vin c'est la fête, c'est l'amitié, ça peut même être le vin qui devient le sang du Christ.

Je peux continuer à faire de cette cruche le lieu du symbole, à savoir qu'il y a une liaison dans cette cruche entre la terre dont elle est faite, entre le festin sacré qui est le ciel, entre le Dieu qui accueille, et les mortels que nous sommes.

Il y a symbole dans un récit quand je peux faire intervenir à la fois la terre, le ciel, Dieu et le mortel que je suis.

Vous en avez un magnifique exemple à la fête de Noël : il y a les cieux qui sont déchirés, la voix des anges, les hommes de la terre qui sont concernés, et il y a la terre elle-même qui est là en attente (cf Luc 2, 6-14 La naissance de Jésus célébrée par les habitants du ciel et de la terre ). Donc vous retrouvez les quatre éléments. Noël c'est un mystère à vivre, ce n'est plus une anecdote.

Il n'y a pas d'autre langage pour le mystère que le langage symbolique.

 


[1] L'énigme du vase est extraite de la 1ère partie 5° fin du b) de Prologue de Jean. Chapitre V : Le Baptême de Jésus et la figure du Baptiste ; l'autre approche (donnée en II de ce message) se trouve au début du II de NOUVEAUTÉ CHRISTIQUE chapitre V : Le septième et dernier jour (Jn 5-6). Odeur et mémoire ; ce que dit J. Pierron du langage symbolique à partir de la cruche se trouve à la fin du message Être à Dieu. Début du cours donné par Joseph Pierron au CIF en 1991 sur "Dieu révélé en JC", juste avant "dernière indications"

[2] Fille de Gaia et d'Ouranos, Mnémosyne était la déesse de la mémoire et passait pour avoir inventé les mots et le langage.

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