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La christité
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  • Ce blog contient les conférences et sessions animées par Jean-Marie Martin. Prêtre, théologien et philosophe, il connaît en profondeur les œuvres de saint Jean, de saint Paul et des gnostiques chrétiens du IIe siècle qu’il a passé sa vie à méditer.
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1 septembre 2016

Les sessions de Jean-Marie Martin à Guervœur de 2000 à 2015

 Jean-Marie Martin, ancien professeur de théologie à l'Institut Catholique de Paris a pris sa retraite en 1993, mais a profité de cette retraite par animer des sessions ou des retraites (cf Qui est Jean-Marie Martin ?). En particulier, de 2000 à 2015 il est allé régulièrement au manoir de Guervœur  invité par l'association La Traverse (appelée au début Sol Bémol). Par ailleurs le groupe parisien qui lit Heidegger avec lui depuis 2012 est lié à cette association.

En cette année où J-M Martin prend la "retraite de la retraite" il m'a semblé intéressant de donner des échos de ces années et de retracer l'évolution des associations de Guervœur. Dans le II il y a de nombreux échos sur la façon dont les rencontres se passaient.

Je n'ai pas participé à ces rencontres mais on m'en a parlé et j'ai utilisé internet pour avoir d'autres informations. Il est donc possible qu'il y ait quelques erreurs !

                                                                               Christiane Marmèche

 Pour lire, télécharger, imprimer, voici le texte en fichier pdf : J_M_Martin___Guerveur.

Plan du message :
I – Les rencontres avec J-M Martin à Guervœur de 2000 à 2015.
II – Échos de ces rencontres dans quelques articles du Télégramme (un message figure déjà sur ce sujet : Guervoeur. Rencontre avec Jean-Marie Martin (Le Télégramme du 20 juin 2014))
III – L'évolution de l'association de Guervœur de 2000 à 2015 (Articles du Télégramme)

Manoir de Guervoeur en haut à droite

 

Le lieu est le manoir de Guervœur (souvent écrit Guerveur) - St Nic 29550 dans la presqu’île de Crozon (en haut à droite sur la carte ci-contre). La maison de Guervœur regorge de coins et recoins, de limites à explorer (serre, bois, grange, ruines, véranda). Le confort y est modeste (la majorité des chambres sont collectives, de 2 ou 3 personnes) mais l’accueil généreux. Site : http://www.guervoeur.com/

 

 

 

I – Les rencontres avec J-M Martin à Guervœur

 
 

1) Rencontres à partir de l'évangile de Jean ou de sa première lettre.

Jean-Marie Martin à Guervoeur

 C'est en 2000 que J-M Martin vient pour la première fois à Guervœur (cf II – 1°) pour parler de l'évangile de Jean pendant un week-end.

 

De 2000 à 2013 il y revient animer trois week-ends par an, à partir de l'évangile de Jean ou de sa première lettre, avec soit des thèmes, soit des lectures suivies : Jen-Marie parle le samedi après-midi et le dimanche (il préside aussi à une Eucharistie), le samedi matin étant consacré à la lecture d'un auteur, rencontre animée par d'autres que lui, en particulier Malou le Bars.

En voici des exemples :

  • En 2002-2003 : lecture du chapitre 6 de saint Jean sur le thème du "Pain de vie".
  • En 2004-2005 : lecture de la première lettre de Jean.
  • 17-18 février 2007 : Jésus la vérité ?
  • 9-10 juin 2007 : Le Père et le Fils.
  • 14-15 février 2009 : Le Christ pour quoi ?
  • 6-7 juin 2009 : La belle œuvre en Christ.
  • En 2010-2011 : Lire et relire saint Jean. Un pour la multitude.
  • 8-9 juin 2013 : L'Esprit souffle où tu ne sais.

 

Quelques années plus tard s'y ajoute une rencontre de 2 ou 3 jours avant le 15 août.

En voici des exemples :

  • En 2007 : Marie à la croix et à Cana.
  • En 2011 : retraite pèlerine à l'écoute de l'évangile de Jean.
  • En 2012 : La vacance dans l'évangile de Jean.
  • En 2013 : Les paradoxes évangéliques.

 

En 2014-2015 il n'y a eu que deux rencontres, et comme Georgette Tonnelier, l'hôtesse de Guervœur était absente, elles ont lieu près de Lorient :

  • 7-8 décembre 2014 : Lecture de l'évangile de Jean, la christité.
  • 13-14 juin 2015 : " Ce n'est plus moi qui vis, Christ vit en moi" (Ga 2)

Une autre rencontre était prévue en fin 2015 mais n'a pu avoir lieu.

 

2) Rencontres occupées par la lecture de Heidegger

 

a) À Guervœur en 2004-2005.

Comme le souligne l'article du Télégramme (cf II – 3°), en décembre 2004 J-M Martin inaugure un nouveau type de rencontre centré sur la philosophie. Il s'agit plus particulièrement de lire Heidegger. Il y a eu deux week-ends en 2004-2005.

 

b) À Paris, de fin 2012 à aujourd'hui.

En 2012, dans la lettre 36 de "La Traverse", Simon Bailly annonce :

« Jean-Marie Martin vient d'avoir quatre-vingt-cinq ans. Voici quatorze ans qu'il vient régulièrement à Guerveur nous entretenir de l'évangile de Jean. Pour ses quatorze prochaines années il accepte de s'intéresser avec nous à la question suivante : En quoi Heidegger est-il l'événement de l'Occident ? À partir du mois de novembre 2012, il animera sur ce sujet un rendez-vous mensuel à Paris. Vous y êtes bienvenus… »

Il y a des échos de cet "essaimage" dans un Télégramme de mai 2013 (cf II – 7°).

Ce groupe se réunit d'abord dans les locaux du Forum 104 à Paris, puis, pour une question de disponibilité des salles, émigre dans le local d'une congrégation (près du jardin du Luxembourg).

 

II – Échos de ces rencontres dans des articles du Télégramme[1]

 

1) Jean-Marie Martin, un théologien au manoir de Guerveur (Publié le 06/03/2000)

C'est avec et sur l'évangile selon saint Jean que dix stagiaires ont travaillé ce week-end au manoir de Guerveur, en compagnie de Jean-Marie Martin. Ce théologien, qui a enseigné à l'Institut Catholique de Paris, a voué une partie de son existence à la compréhension et à l'enseignement des textes contenus dans cet évangile, connu pour être l'un des plus simples, mais aussi l'un des plus complexes de sa génération. Il n'en demeure pas moins l'un des plus fondamentaux. Invité par l'association Sol Bemol[2], l'enseignant a côtoyé durant deux jours, une équipe d'individus à la recherche à la fois de réponses spécifiques, mais aussi de bases de vie plus générales.

Depuis plusieurs années, Jean-Marie Martin dissèque les textes, les expose, les confronte aux argumentations des optimistes et des sceptiques. Il ne désire en rien établir une instruction théorique, il est très ouvert à la discussion. Jean-Marie Martin a trouvé la formule très intéressante. L'intimité qui s'est constituée entre les participants et les différents degrés d'approche qui s'y sont révélés au fur et à mesure ont contribué à une écoute toute particulière. D'horizons différents, ils sont venus, hommes et femmes pour des raisons qui leur sont personnelles. Certains pour la recherche d'une aide, de pistes, la découverte de richesses intellectuelles et autres. Pour tous, les deux journées auront été un pas vers une autre perception de la vie. À la fois curieux et téméraires, ils ont dû gérer leur questionnement et les interrogations des autres, un échange très bénéfique pour chacun d'eux. Tout le monde s'est attaché à décrire le milieu de confiance qui s'est installé durant les heures de travail. Il a permis à une poignée d'individus, à partir de la simple lecture des textes anciens, de faire le lien avec le monde actuel.

La prochaine session de rencontre au manoir aura lieu les 6 et 7 mai autour de Bernard Besret et Colette Flogny qui appliqueront les techniques de la respiration et les méthodes qui les concernent. « Rentrer chez soi » est le thème de la réunion afin d'appréhender des moments de vie de retraite intérieure.

 

2) Guerveur : une saison bien amorcée (Publié le 21/06/2003)

Nouvelle rencontre pour Jean-Marie Martin, théologien et philosophe qui travaille depuis plusieurs années sur l'évangile de saint Jean. C'est sur les textes bibliques que s'appuient les ateliers très ouverts qu'il dirige, afin que chacun trouve dans le texte les mots et les solutions qui lui sont propres.

La lettre avant toute chose. C'est à la lettre que J.-M. Martin s'attache. Il dit volontiers « Je reste assis au pied de la lettre pour entendre tout ce qu'elle recèle de source de vie ». Cela doit être sans aucun doute un début de sagesse, puisqu'une certaine sérénité se dégage de sa personne et des mots qu'il emploie avec justesse et à propos. Il travaille avec les stagiaires réunis au manoir à désencombrer les obstacles liés à la culture, aux habitudes. C'est à une redécouverte d'eux-mêmes qu'ils sont invités. «Accepter de ne pas savoir est une première façon de savoir». Le groupe se retrouve une fois par trimestre entre amis, mais aussi à l'écoute de nouveaux venus.

La semaine dernière, c'est Lytta Basset qui animait un autre atelier. Pour le mois de juin, deux week-ends d'embellissement avec des groupes de jeunes sont annoncés. Ils concerneront l'espace paysager du manoir qui doit voir la création et la réalisation de lieux à thèmes (jardin médicinal, exotique) pour les années à venir. En août, stages de taï chi chuan et de sophrologie.

 

3) De la philosophie à la vie : un nouveau stage à Guerveur (Publié le 19/12/2004)

J-M Martin, le Télégramme 2004 Ce week-end, à Guerveur, l'association «La Traverse» organisait un stage. Huit personnes avaient postulé afin d'étudier une nouvelle matière, la philosophie. Pour l'aborder, un thème très particulier «L'intérêt de la biographie»[3]. Jean-Marie Martin, philosophe, auteur de nombreuses lectures notamment sur le livre de saint Jean, animait ce stage.

Trois stagiaires ont la parole Marie-Agnès, nouvelle venue dans ce groupe de pensée, a trouvé dans ces deux jours de conversation et de travail, «le recul nécessaire à l'installation d'une réflexion personnelle. Une confiance s'est développée au fil des sujets abordés par l'ouverture du thème, lui donnant l'occasion de prendre la distance qu'elle était venue chercher à Guerveur».

Pierre, théologien, beaucoup plus habitué aux joutes verbales, a pris les données de Heidegger comme un principe de lecture de la Bible. Sans parler de méthode, il explique : «C'est un bon guide, pour entrer dans cette intelligence, c'est une sécurité entre les sentiments et la connaissance».

Pour Réginald, professeur en retraite, cette rencontre a permis de poser une interrogation sur la culture occidentale afin de voir autrement, l'histoire de la philosophie. Il ajoute : «Le travail est passionnant et le mystère ouvre l'esprit sur un chemin de questions».

Pour tous, ce premier atelier de travail aura donné une large part au dialogue et à l'échange d'opinions, d'idées. L'expérience sera renouvelée.

Prochains rendez-vous à Guerveur, en janvier, avec la lecture de la première lettre de saint Jean, stage animé par J-M Martin les 15 et 16, puis un stage avec Edda Caron et Tony James sur «Le rêve éveillé et le chant méditatif», les 29 et 30.

 

4) La Traverse. Deux stages organisés à Guerveur (Publié le 13/12/2011)

J-M Martin en stage, le Télégramme 2011 C'est une fin d'année chargée pour l'association la Traverse qui organisait à Guerveur, le week-end dernier, deux stages pour les adhérents et quelques nouveaux venus : Le Temps ; Xavier Grall.

Au programme, une session de deux jours, samedi et dimanche, avec Jean-Marie Martin, professeur de théologie à l'Institut Catholique de Paris. Le thème était "Le Temps". Chronologique, physique, de gestion ou d'attente de sentiments, les différentes ouvertures ont été prospectées afin de découvrir les multiples visages de ce mot, ce qu'il contient et ce qu'il cache. Conversations, échanges et points de vue ont été débattus. Pas de questions jugées banales, celles-ci sont pour Jean-Marie Martin souvent les plus révélatrices ou pertinentes.

Autre stage, autre thème: "Lecture et écriture autour de Xavier Grall", écrivain et poète breton, pour une poignée d'élèves qui suivent régulièrement cet atelier. Étude de l'auteur à travers quelques-uns de ses ouvrages les plus remarquables: Lettres à mes filles, Solo, etc. Les exercices et réflexions ont permis de se faire une idée de l'homme, de son travail et de sa vision du monde.

 

5) Guerveur. Rencontre avec Jean-Marie Martin. (Publié le 20/06/2014. Cet article figure déjà sur un autre message : Guervoeur. Rencontre avec Jean-Marie Martin (Le Télégramme du 20 juin 2014).)

 Reconnu en France mais aussi à l'étranger comme l'un des dogmaticiens les plus expérimentés dans la lecture des textes de saint Jean et saint Paul, Jean-Marie Martin, 87 ans, ne se lasse pas de venir à Guervœur. Sa dernière visite, ce week-end, témoigne de son attachement au lieu depuis 15 ans.

« Ici, les portes sont grandes ouvertes. L'accueil et l'écoute sont les mêmes pour tous. Le lieu est enchanteur et le jardin sauvage ressemble à un petit Éden », apprécie le prêtre et théologien.

« Auprès de cet érudit et infatigable chercheur, passionné par l'évangile de saint Jean, nous apprenons que la jeunesse et l'ouverture d'esprit grandissent avec l'âge », témoigne Georgette Tonnelier, hôtesse de Guervœur et animatrice pour « La Traverse ».

 

III – L'évolution de l'association de Guervœur de 2000 à 2015

D'après des articles du Télégramme

 

1) Dans Le Télégramme du 4 février 2000 :

 Les membres de l'association Sol Bémol sont invités à l'assemblée générale qui se tiendra samedi, à 16 h, au manoir de Guerveur. L'association qui a pour but de promouvoir les échanges, les rencontres et les découvertes des êtres, a depuis cinq ans un gros actif associatif et en fera le bilan à cette occasion. Philosophe et écrivain, François Cheng possède aussi ce que l'on nomme en Chine « le triple excellence », c'est-à-dire la connaissance de la poésie, de la calligraphie et de la peinture. Il a développé ces dons tout au long de sa vie qui se déroule entre l'Orient et l'Occident et est pour l'ensemble des spécialistes, un des plus grands érudits en la matière. Son travail conjugue à la fois l'art et l'esprit et permet à tous d'accéder à leurs composantes aussi complexes soient-elles. C'est par l'écriture qu'il transmet son savoir et ses passions, ses états d'âme et son imaginaire. Ses écrits vont des études poétiques chinoises (Seuil, 1997) au recueil de poésie classique ou moderne (Entre Source et Nuage, en 1998) en passant par l'analyse rigoureuse de la peinture chinoise (Vide et Plein) ou de peintres spécifiques (Shi Tao, Chu Ta). Il publie son premier roman (Le Dit de Tianyi), autobiographie nostalgique à laquelle il vient de donner une voie d'espérance avec son dernier travail (Double Chant). Une rencontre à ne pas manquer avec un des merveilleux visiteurs de Guerveur.

 

2) Dans Le Télégramme du 7 février 2000 :

L'association Sol bémol s'appellera désormais « Ecart ». Ce changement de nom correspond à la volonté de mieux se déterminer, à la fois dans ses activités et dans le contexte qui est le sien au sein de Guerveur. C'est donc par le mot « Ecart » (Espace culturel artistique en milieu rural pour un temps différent) que se définiront à présent les membres et les actions de l'association. Ce souhait émis par Christian Meignant, le président, a aussi pour but de différencier les activités qui se tiennent au manoir. Georgette Tonnelier, qui en est l'hôtesse, y a aussi installé des chambres d'hôtes pour un accueil des participants aux diverses animations, stages ou autres. Une volonté réelle de ne pas fusionner les deux parties donnera à chacun des partenaires, l'accueillant (Guerveur) et l'accueilli (Ecart), mais aussi le stagiaire de l'association et le visiteur, l'occasion de se retrouver sur le même lieu dans des contextes différents. Par ailleurs, l'activité d'animatrice confiée à Georgette Tonnelier, créatrice de ce lieu de rencontre, fera l'objet d'une convention. Elle établira à la fois les fonctions et les obligations de chacun. L'association, qui commence à avoir une certaine renommée, peut se permettre de verser à présent un loyer de fonctionnement. Ses recettes lui viennent des adhérents (171), des dons et bientôt de la vente des CD. Le projet d'un emploi-jeune est en cours de dossier auprès du Conseil général. Antoinette Le Doaré, trésorière, a fait le bilan financier de l'association. Celui-ci est stable et ne pâtit que de l'oubli des adhérents de verser leur cotisation (100 F par personne, 150 F pour un couple). Néanmoins, les fonds permettront encore d'inviter de nouveaux artistes et personnalités pour l'année 2000. Une cinquantaine de personnes se trouvaient à l'assemblée générale, dont Denise Guillou, maire de Saint-Nic. Elle a pu s'imprégner de l'état d'esprit des participants et du déroulement des rencontres puisque la réunion s'est poursuivie par une causerie avec François Cheng, dont il sera question dans un autre compte rendu.

Pour l'association, qui ne bénéficie pas de fonds publics ou de subvention municipale, le principe dominant est l'échange et le partage qui se traduit régulièrement lors des réunions. Les intervenants offrent parfois leurs prestations : la nourriture du cœur et de l'esprit, tandis que l'auditoire participe au soutien du corps avec une spécialité culinaire qui lui est propre. Dans ce cadre, l'ambiance ne peut être que conviviale et génératrice de bons sentiments. Elle a permis ainsi d'accueillir 26 intervenants durant l'année 99, sur 21 actions différentes, avec 1.060 participants et durant 542 heures. Une belle performance pour une association très discrète.

Les acteurs des différentes activités sont multiples et opèrent dans des domaines très divers, mais toujours en relation avec la culture. C'est ainsi que l'association a mis en place des stages de taï chi chuan, d'expression par la voix et par l'écriture, qu'elle a reçu des philosophes, des théologiens, des écrivains, des poètes ou des artistes, tous de renom et de valeur. L'an 2000 ouvre de grandes perspectives pour l'association qui met en place, grâce au travail de l'animatrice, un projet de contacts avec d'autres lieux culturels, comme il en existe déjà un à Quimper avec la librairie « Calligramme ». Cette année, « Dialogues » à Brest et « La liberté de l'esprit » à Quimper en sont les partenaires attendus.

Un programme est déjà établi en dehors de cet objectif et il prépare à de nombreuses rencontres intéressantes : J.-M. Martin, théologien (en mars), F. et B. Ascal pour un atelier, B. Besret et C. Fiogny (yoga et philosophie), P. Despré, thérapeute (en juin), M. Brillau et S. Béchu (chant et percussions orientales). D'autres invités sont en attente.

Dans l'idée d'ouverture de l'association, un regard sera aussi porté à l'adresse des Saint-Nicais, afin de leur permettre de venir plus simplement au manoir pour ses animations. Le conseil administratif a été élu. Le bureau sera désigné ultérieurement

 

 3) Dans Le Télégramme du 19 mai 2001 : La Traverse éclipse Sol Bémol

L'association Sol Bémol tenait son assemblée générale samedi matin en présence d'une quarantaine d'adhérents. En plus de dresser le bilan moral, financier et de dépeindre les activités de l'association, l'objectif était de donner un élan nouveau avec un nom plus évocateur.

Le temps d'un bail. Comme pour les baux agricoles (3, 6, 9 ans), l'association s'est remise en question et a fait le tour des petits points à réajuster pour le bien-être de tous. La nouvelle appellation «La Traverse» correspond mieux à son esprit d'entreprise et de cheminement. Pour le reste, peu de changement. Anne Blanchard, la présidente, a fait le tour des activités avec la poursuite des ateliers, rencontres, conversations et débats. Le théâtre, la musique, l'écriture, mais aussi des disciplines comme le Taï Chi Chuan, la sophrologie, la calligraphie ou l'art de devenir clown seront toujours pratiquées, suivant les possibilités des différents intervenants : L. Basset, T. Koch, G. Baudry, J. M. Martin, A. Laâbi, G. Haldas ou F. Cheng... Les associations extérieures ont aussi leurs entrées à Guerveur, puisque les jeunes ou moins jeunes peuvent y venir dans le cadre de leurs activités propres ou en coopération avec «La Traverse». Les groupes, formations ou institutions sont aussi de passage au manoir et constituent un tissu social important et très convivial.

Remise à flot. Après quelques années difficiles, l'association peut dire qu'elle vole à présent de ses propres ailes. Corinne Poulain, actuelle trésorière, a annoncé la stabilisation des comptes et les rentrées discrètes, mais progressives de bénéfices. Gilles Molac, 1er adjoint, représentant pour la première fois la municipalité, a parlé d'une subvention communale à venir. Cela permet évidemment de gonfler un peu plus la colonne crédits, mais aussi apporte à l'association une reconnaissance attendue depuis plusieurs années.

Un effort de contact Il était quelque peu normal que l'association qui fait connaître la commune de Saint-Nic jusqu'à Paris, mais aussi hors frontières, grâce à la diversité géographique ou culturelle de ses nombreux adhérents (140) et la participation de ses intervenants (français ou étrangers), soit admise en tant que partie prenante dans le collectif local. De leur côté, les membres qui ont entendu les explications du conseiller sur cette attente ont promis de s'ouvrir un peu plus à la vie du bourg. C'est donc très bientôt que les habitants seront conviés à participer aux activités de l'association. Quelques points sur les statuts ont été revus, le bureau est inchangé.

 

4) Dans Le Télégramme du 29 mai 2007

L'assemblée générale de l'association « La traverse » s'est déroulée au manoir de Guerveur, fief de son quartier général, samedi. S'ouvrir aux autres C'est sur le thème d'une ouverture sur la population locale que l'association a basé sa réunion annuelle. Si les activités sont nombreuses - stages divers, ouverts à tous, conférences, soirées poésies ou musicales, animations et rencontres, l'association souffre encore d'une méconnaissance de la part des populations locales. Les habitants n'ont pas encore compris l'étendue culturelle qu'elle offre. G. Mollac, conseiller municipal, a souligné la contradiction qui fait que l'association a une large ouverture sur le monde et suscite peu d'intérêt de la part de la population locale. Malgré cette frilosité, espérée provisoire, ce sont les plus jeunes qui se sont le plus aventurés depuis près de trois ans au manoir. L'école publique et ses spectacles annuels ne boudent pas le lieu. L'association a souhaité que l'initiative s'élargisse avec de nouvelles propositions.

L'assemblée n'a pas fait l'impasse sur les comptes habituels. Elle regroupe 247 adhérents - 103 cotisants réguliers, 104 cotisants sporadiques et 40 passagers environ, notamment lors des stages. La cotisation annuelle est de 20 €. La présidente, Lola Prat, a rappelé que chacun pouvait faire quelque chose pour l'association, notamment en diffusant les programmes des conférences et rencontres.

À l'affiche L'année qui fonctionne de février à février, déjà bien entamée, verra la venue de F. Folliot, M. Le Bars, J.-M. Martin, A. de Souzenelle et É. Audrin, M. Durand et B. Shanckland, puis de R. Hernandez pour des fables ou U. Weldish et A. M Le Goff pour de la calligraphie, T. Kosh pour du tai-chi-chuan. La liste est longue et loin d'être exhaustive, mais le manque de moyens de l'association ne lui permet pas une meilleure information sur ses actions, un aspect qu'il faudra régler. Le respect des individus et de leurs pensées a été le mot de conclusion de Georgette Tonnelier, animatrice et hôtesse des lieux. Le bureau a été renouvelé avec trois nouveaux entrants : H. Deserres, M.-N. Grimaldi et M. Becheret.

 

5) Dans Le Télégramme du 15 juin 2010.

L'assemblée générale de l'association La traverse a eu lieu samedi. Afin de ne pas mélanger culture et environnement, il a été décidé de créer une association distincte de la première ayant pour but de mettre en valeur le lieu de résidence de l'association, soit le manoir de Guerveur. Cette nouvelle association aurait pour nom L'Oasis de Guerveur. Les statuts et réglementation vont être établis.

En attendant, l'assemblée générale a fait le bilan des activités passées et un prévisionnel pour la saison à venir. Avec près de 150 adhérents, l'association se porte bien. Les activités portent toujours sur un domaine culturel très large et ouvert à tous. Rencontres avec Jean-Marie Martin sur le thème de l'évangile de Jean, ou lectures et ateliers aussi divers qu'intéressants: arts, relaxation, conférences ou écriture, c'est à un grand choix de dates que le calendrier répond chaque année.

Les recettes couvrent les dépenses et les participations des intervenants et des stagiaires s'équilibrent harmonieusement. Un seul problème: l'entretien des lieux. Fréquenté par près de 600 personnes, le lieu a besoin d'un suivi afin de répondre aux besoins des intervenants et aux attentes des participants.

La prochaine équipe du bureau va s'atteler à une tâche complexe, celle de définir des priorités de travail et les objectifs futurs. Lola Prat, présidente, a choisi de quitter ses fonctions, mais reste à l'association, tandis que Gersende de Villeneuve y fait son entrée. Le bureau se réunira, sous peu, pour désigner son ou sa nouvelle présidence. Autre sortant, Philippe Aublanc, appelé à un autre poste. Une douzaine de participants étaient présents, mais plus de 70 procurations ont permis d'atteindre le quorum nécessaire et d'entériner toutes les décisions.

 

6) Dans Le Télégramme du 10 mai 2012

L'assemblée générale de l'association La Traverse, qui s'est déroulée à Guerveur, lundi, a permis, avec l'aide de la présidente, Gersende de Villeneuve, de restituer les actions et les objectifs de l'association.

Les grandes lignes. L'association se veut à la fois culturelle et philosophique, mais aussi spirituelle et ouverte à tous les esprits. Conférences, réunions et discussions sont les principaux moteurs d'échange entre les intervenants, mais des ateliers (lecture, écriture ou arts en général) s'y déroulent. Les actions de l'association ont été restructurées de façon à être mieux définies en 2012. Des partenariats sont en place avec différents pôles d'actions (librairie Dialogue, Maison Nicodème ou association Ephata) pour une mutualisation des ressources humaines, des connaissances, des actions.

Budget stable. Un second remaniement a concerné les finances. L'ouverture d'une ligne de trésorerie permettra d'apporter une légitimité à l'amélioration du site (Oasis). Le compte reste modeste, 3.000 €. Le budget de l'association s'élève à 16.000 € environ. Les recettes des ateliers permettent de rémunérer les intervenants, qui viennent de toutes les régions de France, de l'étranger parfois. La cotisation de membre est de 20 €. L'association bénéficie d'un site de consultation (www.gite-crozon.com/guervoeur) pour le programme de l'été 2012. Le conseil administratif compte huit nouveaux membres.

 

7) Dans Le Télégramme du 7 mai 2013

L'assemblée générale de l'association La Traverse s'est tenue, vendredi, à Guervœur. L'association se veut à la fois culturelle et philosophique, mais aussi spirituelle et ouverte à tous les esprits. Conférences, réunions et discussions sont les principaux moteurs d'échange entre les intervenants, mais des ateliers (lecture, écriture ou arts en général) s'y déroulent aussi.

Pour Gersende de Villeneuve, présidente, c'est le temps de la maturité avec 18 ans d'activités intenses et partagées. La question du devenir de l'association était au centre des discussions. Le maître-mot était la précarité, du lieu mais aussi de l'implication financière des participants laissée à la libre appréciation des moyens de chacun et de leur disponibilité dans l'échange de compétences. La Traverse compte 204 adhérents, dont 64 participants actifs.

La création en 2012 de l'Oasis a permis l'entretien du lieu et l'embellissement de Guervœur. Dix journées de jardinage ont été réalisées.

Essaimage aussi avec un petit groupe qui se retrouve chaque mois, à Paris, autour de Jean-Marie Martin, théologien, pour suivre la pensée d'Heidegger.

La Traverse a fermé ses portes du 15 décembre au 15 février pour des raisons économiques. L'association poursuit néanmoins ses interventions grâce à des personnes passionnées qui veulent échanger sur leur travail, réflexion ou ressenti. À 90 ans, Annick de Souzenelle est toujours l'une des personnes les plus demandées notamment pour ses connaissances sur le monde actuel ou ancien. D'autres, à l'image de Pierre Biche, Jean Lavoué ou Pierre Chamard-Bois viennent pour parler de leur vécu dans différents domaines ou présenter leur travail sous forme d'ateliers. Écritures, photographie, tai-chi-chuan, poésie, musique, clownerie reviennent régulièrement animer le lieu.

 

8) Dans Le Télégramme du 30 mai 2015.

La Traverse. Changer les habitudes. Afin de se reconcentrer sur les objectifs donnés lors de sa création, l'association La Traverse envisage des animations plus qualitatives et moins nombreuses.

Des objectifs resserrés. Après une vingtaine d'années d'expérience, le manoir de Guervœur et l'association La Traverse qu'il abrite se remettent en question. Plusieurs présidents ont insufflé des projets, donné des pistes ou créé de nouvelles initiatives. L'expérience permet aujourd'hui d'affiner la toile. C'est ce qu'il ressort de l'assemblée générale qui s'est tenue, lundi, en présence d'une trentaine de participants. 50 personnes avaient donné procuration, les membres de l'association étant très dispersés sur le territoire breton et à l'extérieur.

Promu président par intérim, Simon Bailly a mené les débats, rappelant les buts d'une association basée sur les rencontres, les interventions diverses et variées (philosophes, artistes, penseurs ou tout un chacun) venant apporter une connaissance, un savoir ou, simplement, un témoignage. La Traverse est un endroit où l'on peut échanger, mais aussi partager. L'Oasis, extension de l'association, permet aux plus démunis de suivre les cours, interventions et rencontres ; temps de rupture en échange de petits travaux sur le terrain et les jardins de Guervœur. Le bureau sera annoncé prochainement tout comme les animations qui vont se faire tout au long de l'année.



[1] Le Télégramme est un quotidien régional français de Bretagne, dont le siège se trouve à Morlaix (Finistère). Il est diffusé sur le Finistère, les Côtes-d'Armor et le Morbihan. Site : http://www.letelegramme.fr/ .

[2] Voir le III.

[3] En fait il s'agissait de parler de Heidegger.

 

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