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La christité
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  • Ce blog contient les conférences et sessions animées par Jean-Marie Martin. Prêtre, théologien et philosophe, il connaît en profondeur les œuvres de saint Jean, de saint Paul et des gnostiques chrétiens du IIe siècle qu’il a passé sa vie à méditer.
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16 juin 2014

Prologue de l'évangile de Jean, : présentation de la session, table des matières, fichiers téléchargeables

J-M Martin a parlé sur le thème du Prologue de Jean à Saint-Jean-de-Sixt pendant une semaine. Dans ce premier message figurent : les fichiers à télécharger puis les titres des dix chapitres, la présentation par Christiane Marmèche et Colette Netzer qui ont effectué la transcription, la présentation de la session faite par J-M Martin , ainsi que la table des matières détaillée de la transcription.

L'ensemble des messages est dans le tag JEAN-PROLOGUE.

Saint Jean avec le début de son évangile

Voici l'ensemble de la transcription en fichiers pdf, docx et epub, version d'avril 2022 :

Liens vers les 10 chapitres et 2 messages de base

 

 

Prologue de l'évangile de Jean

Session animée par Jean-Marie Martin

 

I Présentation de la transcription

Par Christiane Marmèche et Colette Netzer

 

Voici la transcription. de la session qui s'est tenue à Saint-Jean-de-Sixt du 28 septembre au 4 octobre 2000 et qui avait pour objet la lecture du Prologue de l'évangile de Jean. cette session était animée par Jean-Marie Martin qui estime avec raison que ce texte, en fait, n'est pas un "prologue", il s'en explique au chapitre 2. De fait, au cours de la session, il remplace souvent le mot "prologue" par l'expression "notre texte". Comme par ailleurs il cite énormément d'autres textes, pour faciliter la lecture nous avons choisi de garder le mot "prologue". Enfin, comme il nous manquait l'enregistrement de l'introduction, nous l'avons remplacée par un extrait de l'introduction au Prologue prononcée à Saint-Bernard en 1987.

Nous rappelons que Jean-Marie Martin, chercheur en théologie et philosophie, a exercé jusqu'en 1993 à l'Institut Catholique de Paris comme enseignant et directeur de département. Parmi ses activités de retraite, il poursuit ses travaux sur les textes de saint Jean, saint Paul et des premiers gnostiques chrétiens.

Cette transcription suit fidèlement le déroulement de la session. Les chapitres correspondent aux séances qui se répartissent dans la semaine à raison d'une le matin en deux parties et une le soir. Cependant, il est arrivé que deux chapitres soient nécessaires pour la même demi-journée et que des questions soient regroupées un peu différemment pour des raisons d'homogénéité. Le texte du Prologue est mis à la fin du chapitre I dans une traduction proche du texte grec, et dans une présentation qui tient compte des articulations repérées dans le texte.

Par ailleurs, pour la clarté de la lecture, nous avons dû introduire des titres et des paragraphes qui mettent en relief l'organisation de la pensée. De même, le passage de l'oral à l'écrit nous a demandé un arbitrage entre la transcription littérale du discours et les nécessités de la langue écrite. Mais nous avons eu pour souci de suivre au plus près le déroulement de la pensée de Jean-Marie. Il faut nous excuser pour les erreurs que nous avons pu commettre et dont Jean-Marie Martin n'est évidemment pas responsable.

Nous avons ajouté des notes pour apporter une information ou une précision. Les auteurs ou les origines des notes sont précisés. Dans le cas contraire, elles sont de la rédaction. Les pages de la table des matières correspondent aux fichiers pdf mis en téléchargement pour chaque chapitre.

Avec cette lecture de l'ouverture de l'évangile de Jean, Jean-Marie Martin nous offre une méditation de grande valeur, riche de prolongements possibles. Nous ne saurions trop l'en remercier.

                                              

 

II Introduction de J-M Martin

 

Nous allons lire[1] un texte prodigieux. On l’appelle habituellement le Prologue mais disons simplement "l'ouverture de l'évangile de Jean". C'est un texte qui a été commenté abondamment dès le IIe siècle, qui a été lu, qui a été récité des milliards de fois : « Au commencement était le Verbe, et le Verbe était vers Dieu… ».

C'est une grande page mais, si, comme on le dit parfois, la gloire c'est la somme des méprises qui se font sur quelqu'un, il est certain que ce texte a de quoi être glorieux !

Par ailleurs, et c'est une des raisons qui nous poussent à l'ouvrir, c'est un texte qui touche des choses qui, pour nous, sont à la fois à la limite de ce que nous pouvons entendre, et cependant qui nous alertent.

Lire un texte c'est essayer de l'entendre. Or nous avons ici un texte, non pas un discours ou des paroles, mais un logos sur le logos (une parole sur la parole). Ce qu'il en est de ce que dit le texte, il importe que nous entendions le texte lui-même qui le dit, et c'est peut-être tout à fait exemplaire : entendre.

Lire, c'est une des modalités de l'entendre, ce qui fait notre affaire puisque nous sommes des lecteurs. Entendre c'est toujours dépasser un malentendu. Nous pensons qu'entendre va de soi : ce qui est étonnant c'est que, à partir du malentendu natif qui nous constitue, il arrive quelquefois que l'on ait l'impression de s'entendre ou d'entendre. Or s'il y a ces malentendus, c'est que, sous l'entendre, il y a essentiellement des sous-entendus. Il y a des textes qui ont beaucoup de sous-entendus, mais ce n'est pas cela que je veux dire. Je ne veux pas dire non plus que le texte de l'Évangile s'amuse à faire des sous-entendus.

Le sous-entendu n'est pas autre chose que le texte. C'est peut-être autre chose mais c'est l'essence du texte. L'essence de l'entendre c'est le sous-entendu, c'est-à-dire qu'entendre vient du sous-entendu. C'est le sous-entendu qui est porteur de l'entendre.

Je viens de prononcer le mot de sous-entendu qui n'est pas dans le texte. Il y a un mot très fréquent dans nos évangiles et dont le décalque exact est "sous-entendu" ; c'est : hupo-akoueïn : hupo (dessous) et akoueïn (entendre). En général on traduit hupakoê par obéissance. Ce que nous entendons de nos jours par "obéissance" n'est en aucune façon ce que j'évoque ici, et cependant ce sous-entendu que nos textes désignent comme hupakoê est peut-être ce à partir de quoi seulement peut surgir la liberté d'entendre. Or nous n'y sommes pas pour l'instant.

Et pour que vous ne croyiez pas que nous nous engageons dans des discours trop abscons, je vais prendre un exemple assez trivial pour faire entendre cette chose qui sera décisive pour nous, pour la façon dont nous allons apprendre progressivement à lire, à entendre ce texte. Si je dis « Nous sommes dans les poissons » vous pouvez entendre que l'on est en train de nager au milieu des poissons, ou bien vous pouvez entendre que le soleil est maintenant dans la constellation des Poissons. Quand je prononce cette phrase, si je dis l'un de ces sens et que vous compreniez l'autre, nous sommes dans le malentendu, ce que les anciens appellent techniquement d'ailleurs "équivoque". Si nous étions en train de lire le chapitre 21 de saint Jean qui est le récit de la pêche miraculeuse avec les 153 poissons, on peut me demander : « Où en êtes-vous dans saint Jean ? » « Nous sommes dans les poissons. » Voilà encore un autre sens. Ma phrase en elle-même ne prend sens qu'à partir de sous-entendus.

Ce que je dis là est grossier parce que vous pouvez dire tout de suite : oui, mais ce qui donne sens, c'est le contexte. Oui, mais qu'est-ce que le contexte ? Est-ce que c'est seulement ce qui se trouve circonstanciellement juxtaposé et qui, par surcroît, est à comprendre, ou bien est-ce que le contexte est ce qui fait que la parole tient ? Je veux dire par là : le contexte est non pas la juxtaposition des choses mais l'unité originaire à partir de quoi se pense la parole.

Nous allons essayer d'entendre cette parole non pas à partir de nos présupposés ou de nos sous-entendus, mais en essayant de rejoindre les sous-entendus de la parole. C'est-à-dire qu'entendre, c'est toujours entendre à partir d'où la parole parle. C'est cela que nous allons essayer de mettre en œuvre.

 

III Table des matières

 

Chapitre 1 : Débroussaillage.                                                                       
     1) Premiers mots : parole et commencement.                                                                
     2) Dyades : les mots en couples.                                                                
     3) Fonctions du dire divin : voir, séparer, nommer.       
     4) Structure du texte et distinctions implicites.
     5) Jean-Baptiste et Jésus.
     6) Les négations du texte.
     7) Dénominations de Jésus.
     8) À propos du Prologue. Mots en couple et hendiadys.
                 a) Liturgie et Prologue.
                 b) Grâce et vérité
                 c) Exemple d'hendiadys : eau et pneuma.
                 d) Naître de Dieu (v. 13).
                 e) La mêmeté n'est pas la pareilleté.
                 f) Le mot vérité. La structure caché / dévoilé.
                 g) Retour à grâce et vérité.
                 h) L'Évangile est une lecture de l'Ancien Testament.
                 i) Les deux origines du mot "vérité".
                 j) Notre texte est une monstration de Dieu.
     9) L'Évangile est "symbolique" au grand sens du terme.
                 a) Chez Jésus, la parole est un geste, les gestes sont parlants.
                 b) Les verbes venir et demeurer pour dire Dieu.
     10) Le retournement du mot chair entre les versets 13 et 14.
                 a) Au verset 14 le mot "chair" désigne la mort du Christ.
                 b) Le mot "chair" a deux sens différents dans le Prologue.
                 c) Quid de l'incarnation ?
                 d) Quid de la création ?
 Conclusion.

 Ouverture de l'évangile de Jean (TEXTE du Prologue).

Chapitre II : Structure du Prologue.
    I – Le Prologue comme théophanie.
         1) Théophanie essentielle.
                 a) L'annonce qu'est l'Évangile.  
                 b) Conséquence pour la structure du Prologue.
         2) Théophanie archétypique.
                 a) Le Prologue est « selon le début de la Genèse ».
                 b) Lecture du début de la Genèse au premier siècle.
                 c) Les deux naissances de Jésus dans le premier Évangile.                                           
         3) Théophanie globale.
                 a) La Transfiguration dans la deuxième lettre de Pierre.
                 b) Les cinq éléments essentiels de la Transfiguration.
                 c) Les éléments théophaniques présents au Baptême de Jésus.
                 d) L'expression « Fils de Dieu » à la Résurrection.
         4) Le Prologue comme théophanie.
                 a) Présence des éléments théophaniques.
                 b) L'architecture du Prologue.
                 c) Le Prologue contient tout l'Évangile.
                 d) Dieu se donne à voir.
         5) La théophanie initiale du Baptême.
                 a) La place du Baptême dans la liturgie.
                 b) Le Baptême comme théophanie initiale.
                 c) Épiphanie principielle et épiphanie initiale.
                 d) L'évangile des Ébionites : une attestation du IIe siècle.
                 e) Le baptême chrétien comme illumination.
                 f) Le Baptême du Christ n'a rien d'anecdotique.
                 g) La naissance de Jésus en Luc est une théophanie.
         Conclusion : Programme des jours à venir.
                 a) Notre projet concernant l'étude du Baptême.
                 b) Le programme des jours à venir.
    II – Approfondissement.
         1) Retour sur le cheminement au milieu des théophanies.
                 a) Théophanies.
                 b) Être sérieux sans être scientifique.
                 c) Différence entre  événement et fait.
         2) La tonalité d'un texte.
         3) La christité aujourd'hui.
                 a) Christité unifiante et christité unifiée.
                 b) Évangile et problèmes contemporains.
                 c) Les apparentes contradictions qui sont dans l'Évangile.
                 e) Psychologie et Évangile.
         Énigme à méditer.

Chapitre III. Le verset 14, lieu central du Prologue.
                 La mise en espace.
                 Notre programme.
    I – La gloire, la présence et la grâce.
         1) « Nous avons contemplé sa gloire. »
                 a) Le mot de gloire.
                 b) Détour par le Sanctus de la liturgie.
                 c) La gloire c'est la présence.
         2) « Il a habité parmi nous. »
         3) « Plein de grâce et vérité. »
                 a) Le pneuma est la diffusion du Christos.
                 b) Le verbe emplir.
                 c) « Plein de grâce et vérité ».
         4) Le Baptême du Christ et le baptême des chrétiens.
         5) Penser tous les mots à partir de la résurrection.
    II – Le Monogénês.
         1) Le Monogénês (le Fils un) et les enfants.
         2) La référence à Isaac.
         3) L'Un et les multiples.
    III –  les verbes de réception.
        1) Voir, contempler, regarder, constater...
        2) Les verbes de réception en 1 Jn 1, 1.
        3) Nouvelle façon de structurer le Prologue.
    IV – « Le Logos fut chair ».
         1) Le mot de chair.
                 a) Chez  nous.
                 b) Dans l'usage culturel de type sémitique.
         2) Le mot de chair dans le verset 14.
         3) Le passage du verset 13 au verset 14.
         4) Et l'incarnation alors ?
         5) Transformation pascale des verbes 
                 Sur quoi se fonder : voir, toucher, entendre ?
Résumé du parcours fait.

Chapitre IV : Versets 9-13 (les trois venues…)
    I – Versets 12-13.
         1) Verset 13.
                 a) « Ceux qui… ceux qui…  »
                 b) Les deux naissances.
                 c) « Les sangs ».
                 d) « Vouloir de la chair… Vouloir du mâle. »
                 e) Le vocabulaire de la semence et du fruit.
         2) Verset 12.
              a) « À ceux qui l'ont reçu »
              b) « À ceux-là il a donné l'accomplissement de devenir enfants de Dieu »
              c) « À ceux qui croient en son nom. »
         3) Un chiasme au niveau des versets 12 à 14.
II – Versets 9-12.
         1) L'interprétation classique des trois venues.
         2) L'interprétation préférable (venue à la mort, à la méprise, à l'accueil).
                 a) « Le monde fut par lui et le monde ne l'a pas connu ».
                 b) « Il est venu vers les siens et les siens ne l'ont pas reçu. » 
                 c) « Nous avons contemplé sa gloire. »
                 d) Les trois venues comme trois aspects de l'unique venue christique
                 e) Les trois venues dans les écrits des premiers siècles.
         3) Deux verbes majeurs chez Jean.
              a) Venir.
              b) Recevoir : lambaneïn.
         4) Remarque concernant la lecture faite.
III –  Approfondissements.
         1) Parole et livre ; semence-fruit.
                 a) Écrit et oral, parole et livre.
                 b) Quelques titres de Jésus.
                 c) Les deux Adam.
                 d) retour au tableau semence-fruit.
                 e) Retour aux titres de Jésus.
         2) Le malentendu natif, « Le monde fut par lui ».
                 a) Le monde de la méprise et de la falsification.
                 b) La falsification de la parole en Gn 3.
                 c) La question de la culpabilité.
                 d) Le parcours de la Samaritaine : de la méprise à l'accueil.
                 e) Quel est le sens de « Le monde fut par lui » (Jn 1, 10) ?
                 f) Une bonne compréhension du verbe être.
                 g) Paroles et gestes.

Chapitre V : Le Baptême de Jésus et la figure du Baptiste.
    I – Parcours dans les chapitres 1 et 3 de Jean.
         1) Les figures de Jésus et du Baptiste chez Marc.
         2) Parallèle entre Mc 1, 8 et Jn 1.
         3) Premier épisode : Jn 1, 19-28.
                 a) Le texte et les questions qu'il suscite.
                 b) La bonne question.
                c) Questions à propos du baptême que donne Jean-Baptiste.
         4) Deuxième épisode Jn 1,29-34.
                a) Trois références d'identification de Jésus par le Baptiste.
                b) Le Baptiste comme précurseur, Jésus comme arkhê.
                c) Jean-Baptiste comme "voix de la terre" et comme témoin.
         5) Troisième épisode : Jn 3, 23-36.
                a) Jn 3, 23-30.
                b) Jn 3, 31. Le thème époux / épouse et le thème ciel / terre.
                c) Jn 3, 32-36.
         6) Parcours rapides en Jean, chapitres 1, 2 et 3.
              a) Jn 1-2 et les sept jours de la Genèse.
               b) Évocation de quelques Patriarches.
              c) L'ouverture du ciel à la terre chez Jean, chapitres 1 et 3.
    II – Voici l'agneau de Dieu…
         1) Les témoignages du Baptiste et de la voix du ciel.
         2) L'Agneau et la levée du péché : quel lien ?
                 a) « L'agneau de Dieu ».
                 b) « Le péché du monde ».
                 c) « La levée du péché ».
         3) Le rapport entre les paroles du ciel et la terre.
                 a) 1 Jn 2, 12-14. « Lever les péchés » / « être fils ».
                 b) Conséquence.
       Conclusion.

Chapitre VI : Le baptême et le Baptiste ; autres figures.
    I – Questions autour du baptême et du Baptiste.
         1) Le Baptême de Jésus et notre baptême.
              a) Que désigne l'expression « le Baptême de Jésus » ?
              b) Notre baptême.
              c) Importance des deux voix au Baptême de Jésus.
              d) La question des films sur la vie de Jésus.
              e) Les baptêmes à l'époque de Jésus.
              f) Quel est le sens premier du baptême chrétien ?
              g) Le baptême dans le nom.
     2) La figure de Jean-Baptiste et de quelques autres.
              a) Les places respectives de Jean-Baptiste et de Jésus.
              b) Les places respectives des disciples et de la famille de Jésus.
              c) Les places respectives de Pierre et de Jean.
              d) Les figures chez Jean.
              e) La figure du Baptiste.
              f) Le Baptiste comme source de parole et index.
              g) La fonction de monstration de la Parole
              h) La mise en question du temps.
    II – Questions autour du péché et du pardon.
              a) Lever (enlever) le péché.
              b) Ne pas compter les fautes de celui qui croit.
              c) Le vocabulaire du pardon.
              d) Le rapport péché / ténèbre.
    III – Le Fils révèle le Père.
         1) Entendre le mot Fils dans le mot eïkôn.
         2) Voir Jésus
                 a) Habiter autrement les mots Fils, Père…
                 b) Venir comme disciple  / être tiré par le Père.
                 c) La parole du Baptiste nous met en chemin.
         3) Entendre le rapport Père / Fils.
                 a) Penser Dieu comme Père ?
                 b) La nécessité d'un double témoignage
                 c) La structure familiale dans le Nouveau Testament

Chapitre VII : Versets 1-5. Arkhê et premières lectures.
    I – Dans l'arkhê était le Logos
         1) « En arkhê ên ho logos ».
                 a) La parole est un lieu.
                 b) La parole comme fondement à divers niveaux.
         2) Notre posture devant le texte.
         3) Arkhê et les dénominations du Christ.
         4) Arkhê et ses traductions.
                 a) À partir de l'hébreu bereshit
                 b) À partir du grec arkhê
                 c) À partir du latin.
                 d) Apparition de l'idée de cause.
                 e) Reprise générale du mot arkhê.
         5) Le mot arkhê dans Colossiens 1, 15-19.
                 a) Col 1, 15-18.                                                                                                          
                 b) Différents sens du mot corps.                                                                                 
                 c) Col 1, 19. Sôma (corps) et pneuma.                                                                        
         Conclusion.
    II – Lecture christologique.
    III – Lecture en termes d'avènement de la connaissance.
                 a) L'homme nait aveugle.
                 b) Prendre en compte l'état négatif initial.
                 c) Entendre la parole qui dit « Lumière soit ».
                 d) Rapport entre gnoséologie et christologie.
    IV – Retour sur quelques points.
         1) Le rapport à l'histoire.
         2) Le logos, la parole.
                 a) Qu'est-ce que cette parole ?                                                                                    
                 b) La parole précède l'homme.
                 c) « Le Logos était vers Dieu ».
                 d) La parole est dans le "cœur" de celui qui l'entend.

Chapitre VIII : Posture christique et posture adamique.
    I – La  prière comme posture (Jn 17, 1, Ph 2, 6-10…)
         1) La prière est la posture christique.
         2) Le Christ va vers le Père et vient vers nous.
                   a) Le Christ, parole tournée vers le Père (Jn 17, 1)
                   b) L'expression énigmatique de Jn 16, 16.
                   c) La posture christique ; la posture de l'Orant.
         3) La posture christique n'est pas la posture adamique, Ph 2, 6-10.
         4) L'espace de constante donation de soi-même.
         5) L'espace du don chez Jean et chez Paul. Espace de jugement.
                 a) Espace du don.
                 b) Espace de jugement.
         6) La qualité d'espace.
         7) Résumé du parcours fait ; l'Évangile n'est pas une éthique.
    II – Lectures de Gn 1 et 3 ; 2 Cor 4 et Rm 1.
         1) Histoire des lectures du début de la Genèse.
                 a) Lecture du Fiat lux de Gn 1 comme théophanie : 2 Cor 4, 6.
                 b) Lecture de la Genèse influencée par le Timée de Platon.
                 c) Histoire de l'idée de Dieu en Occident.
                 d) Distinguer théologie et philosophie.
                 e) Vatican I et la connaissance naturelle de Dieu.
         2) La non-eucharistie première et ses conséquences : Rm 1, 18-32.

Chapitre IX : Le mot logos.
         1) Logos en tant que dénomination du Je christique.
         2) L'origine du mot logos tel qu'employé par Jean.
                 a) Le mot logos vient du « Fiat lux ».
                 b) Les mots hébreux et araméens pour la parole.                                                    
                 c) La méditation juive sur la hokhma (la sagesse).
                 d) Conclusion.
         3) Le mot logos et la méditation juive du premier siècle.
                 a) Le mot logos dans le monde juif du premier siècle.
                 b) La méditation sur Le Nom (HaShem) et sur la fragmentation du Nom.
         4) Histoire du mot logos.
                a) Logos : parole ou raison.
                b) Le dire de Dieu et ses déploiements au début de la Genèse.
               c) La lecture de Justin au IIe siècle.
               d) Traduction de logos en latin : ratio, sermo, jussio.
         5) Variations sur le mot logos et sur les autres dénominations.
               a) Transformer les substantifs en infinitifs.
               b) Chez Jean les substantifs sont mis en gestes.
              c) Pour nommer Dieu il faut qu'il y ait homme.
              d) La Parole désigne l'espace d'ouverture, l'espace d'écoute.
         6) Proposition de lecture pour la rencontre suivante.

Chapitre X : Lecture valentinienne des versets 1-5.
    I – Introduction.
         1) Présentation des gnostiques.
         2) Table d'écoute.
         3) Généalogies.
II – Le Plérôme des dénominations et les aventures de Sophia.
         1) Le Plérôme des dénominations.
                 a) Abîme et Silence (ou Grâce).
                 b) L'aspect masculin / féminin et l'aspect générationnel.
                 c) Les trois premiers couples à l'intérieur du Plérôme.
                 d) Les trente éons.
         2) Les aventures de Sophia et ses retombées.
                 a) La méprise de Sophia.
                 b) Le couple Christos / Pneuma.
                 c) L'expulsion de la deuxième Sophie hors du Plérôme.
                 d) L'émission de Jésus ou Lumière.
                 e) Le sort de la deuxième Sophie.
         3) Précisions.
                 a) Les Valentiniens lisent saint Jean et aussi saint Paul.
                 b) L'homme n'est pas le lieu premier du désordre.
                 c) Le symbolisme des chiffres du Plérôme.
    III – Nouvelle lecture des versets 1-5 et 14-16.
                 a) Versets 1-3a : Arkhê, Dieu-Père, Logos, totalité.
                 b) L'identité du Fils Un (Monogênes) et de l'Arkhê.
              c) Le rapport Arkhê / Plérôme.
              d) Versets 3b-4 : le rien et la Vie.
              e) La dénomination Homme.
    IV – la lecture valentinienne et notre propre lecture.
              a) Lire les gnostiques.
              b) L'égalisation des éons ; conséquence pour notre propre lecture.
              c) Conséquence pour l'anthropologie et la christologie.
              d) Le Logos est « plein de Grâce et Vérité ».
              e) Les Valentiniens, des hérétiques ?
              f) Lien avec les contes.
         En guise de conclusion.
         Arbre généalogique dans la Gnose chrétienne.



[1] En l’absence de l’enregistrement de l'introduction à la session de Saint-Jean-de-Sixt, nous proposons l'introduction à la lecture de ce Prologue qui a été faite à Saint-Bernard en octobre 1987.

 

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