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La christité
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  • Ce blog contient les conférences et sessions animées par Jean-Marie Martin. Prêtre, théologien et philosophe, il connaît en profondeur les œuvres de saint Jean, de saint Paul et des gnostiques chrétiens du IIe siècle qu’il a passé sa vie à méditer.
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23 septembre 2014

Différents sens du mot Église (Ekklêsia) chez st Paul et au Concile Vatican II. Qu'est-ce que la "sainte Église catholique" ?

Quand on parle de l'Église aujourd'hui on pense souvent à la constitution de l'Église catholique, éventuellement il peut s'agir du bâtiment église. Mais le mot église, ekklésia en grec, n'est pas limité à cela. En quels sens saint Paul emploie-t-il ce mot ? Que dit le Concile Vatican II ? Que disons-nous dans le Credo ?

Ce message est constitué de trois parties correspondant aux trois questions précédentes, elles viennent de trois interventions distinctes de Jean-Marie Martin. Ne sont pas abordés ici la question de la constitution de l'Église qui figure dans Constitution de l'Église : figure sacramentelle et figure de gouvernement. Hydrographie johannique, météo de l'Esprit.

 Ce sujet est aussi abordé dans les derniers chapitres de la session sur "Le sacré dans l'Evangile" dont la transcription figure sur le blog au tag SACRÉ.

 

Différents sens du mot Église (Ekklêsia)

 

I – Le mot ekklêsia  chez saint Paul

 

1°) Les deux sens du mot ekklêsia  chez saint Paul.

Le mot église traduit le mot grec ekklêsia. C'est un mot de saint Paul mais pas de saint Jean, qui, lui, utilise plutôt le mot koïnônia. On trouve le mot ekklêsia chez saint Paul avec deux sens :

 

La derniere Cène, peinture syriaque1// L'assemblée locale.

Chez saint Paul ekklêsia a parfois le sens usuel du mot à son époque[1] où il désigne une assemblée. Chez Paul cela désigne en général l'assemblée des chrétiens.

En fait le mot "chrétien" n'existe pas encore quand Paul écrit ses premières lettres puisqu'il apparaît à Antioche en 80 (Ac 11, 26). La façon de dire de Paul c'est « hoï tou Christou (les du Christ) » qu'on peut traduire par « ceux du Christ », comme Jésus dira « les miens » dans l'évangile de Jean. L'ampleur n'est peut-être pas la même quand, chez Jean, Jésus dit « les miens » et quand Paul dit « ceux du Christ » ; en effet, quand Jésus dit « les miens » il dit la totalité de l'humanité – par exemple quand Jésus s'adresse au Père il dit : « J'ai gardé en ton nom ceux que tu m'as donnés et j'ai veillé sur eux et aucun d'eux n'a péri » (Jn 17, 12) – alors que « ceux du Christ », chez Paul, ce sont ceux qui le confessent de façon explicite. Le champ de la christité est infiniment plus vaste que l'écoute effective du mot Christ. Il y a semence de christité en tout homme, c'est ce que le IIe siècle appelle l'étincelle ou le grain de sénevé.

2// La totalité de l'humanité convoquée.

 Le mot ekklêsia est repensé en profondeur à partir du mot klêsis (appel, vocatio) et il est référé surtout au premier chapitre de la Genèse[2]. L'appel (klêsis) est un appel individuel, mais cette vocation est aussi une convocation c'est-à-dire un appel adressé à l'humanité.

Donc ekklêsia a un deuxième sens qui est celui de la convocation de la totalité de l'humanité. C'est une convocation efficace car la parole du Christ est une parole donnante. Elle est efficace à l'heure où elle donne. Tout homme a une semence de christité appelée à s'éveiller à l'heure où il lui est donné de s'éveiller. Car Dieu lui donne la semence mais aussi le corps, c'est-à-dire l'éveil, l'accomplissement.

Le moment de la klêsis (de l'appel) s'exprime symboliquement dans la délibération : « Faisons l'homme à notre image » (Gn 1, 26). Voilà la convocation, voilà l'invocation qui est toujours convocation. Il faut toujours bien préciser que klêsis et ekklêsia ne sont pas deux choses, autrement dit qu'il n'y a pas un acte par lequel Dieu appelle l'individu, puis un acte par lequel il l'invite ensuite à se rassembler.

 

2°) Le rapport entre ces deux sens.

Quel rapport y a-t-il entre les deux sens ? Est-ce que c'est une confusion que d'employer le mot ekklêsia en deux sens aussi différents, la convocation de l'humanité et une assemblée de gens qui sont dans une maison privée et qui célèbrent la fraction du pain ? Ça n'a pas la même dimension et cependant ce n'est pas une méprise, car il y a entre les deux mots une réalité tensionnelle. En effet l'assemblée n'est rien en elle-même, elle n'est qu'en référence au grand sens de Ekklêsia. Elle est ce qu'elle a à être quand elle est en référence au grand sens de la convocation de l'humanité. Autrement dit elle n'est pas quelque chose d'enclos en soi, elle est quelque chose pour plus grand que soi. Lumen gentium dit quelque chose de ce genre-là.

 

3°) Précisions sur le moment de la klêsis (de l'appel).

► Peux-tu expliquer un peu cette histoire de klêsis en rapport avec la Genèse ?

J-M M : Le mot klêsis appartient au vocabulaire qu'il faut situer dans la région de la déposition des semences, c'est-à-dire tous ces mots qui commencent avec le préfixe pro (ou pre) : pré-détermination, prédestination. Ce n'est pas la cogitation d'un plan, c'est la déposition de la semence, car la cogitation de Dieu est une cogitation qui pose immédiatement ce qu'elle cogite.

Le moment de la klêsis est ce moment qui est lu par Paul et par Jean comme appartenant au premier chapitre de la Genèse où les choses sont déposées en semence. Les verbes concernés ont à voir avec les mots du vouloir, du désir, du semé. C'est l'œuvre des six jours. Et le septième jour Dieu "cesse" cette activité (d'après Gn 2, 3) – il est préférable en effet de traduire par « il cesse » et non par « il se repose » – Dieu cesse une opération pour en commencer une autre à la mesure où il commence l'activité de la croissance de ce qui a été semé. C'est pourquoi nous sommes dans le septième jour[3].

En effet Dieu donne la semence mais, comme dit sait Paul, « il lui donne le corps selon qu'il l'a voulu » (1Cor 15, 38) c'est-à-dire qu'il lui donne la croissance selon le moment de la volonté (ou du désir), de la semaille.

Dans « selon qu'il l'a voulu » précédent, le verbe est à l'aoriste ; cela renvoie à la délibération « Faisons l'homme à notre image » (Gn 1, 27) qui signifie pour les premiers chrétiens « Faisons le Christ qui est image du Dieu invisible » avec cette précision « mâle et femelle il les fit » car il s'agit du couple Christos / Ekklêsia comme le dit Paul en Ép 5[4]. Donc vous avez cette parole initiale qui pose « l'homme en semence », c'est-à-dire à la fois l'Homme qui est Christos, et aussi l'Ekklêsia qui est la multitude des hommes. Les hommes sont convoqués à une communion, à un être ensemble, et ils sont appelés chacun simultanément de leur nom propre : tout cela est contenu dans la femelle qui est l'Ekklêsia.

 « Faisons l'homme à notre image » est une délibération au sujet de la déposition des semences de ce qui est occulté. En effet semence signifie aussi ce qui est occulté et non pas déployé et accompli.

J'ai parlé de prédisposition, de prédestination etc. où pré veut dire "avant la création"[5]. Mais il faut savoir que pré prend un sens inouï parce qu'avec la création commence le temps, et que "avant" est un mot du temps ; donc "avant le temps" n'a pas de sens sauf si je lui accorde un sens autre que le sens usuel.

► C'est le tohu bohu ?

J-M M : Non, ça vient tout de suite après le tohu-bohu. La constitution du monde est pensée sur le mode de l'avènement de la connaissance. Ce que décrit la Genèse est en même temps l'archétype de toute expérience cognitive : le surgissement d'une lumière de connaissance sur un préalable de ce qui peut être dénommé comme ayant été ténèbre. La référence pour lire cela est saint Paul : 2 Cor 4, 6 (cf 2 Cor 4, 5-7. Notre proclamation (v. 5) ; notre cœur lieu de la Genèse (v. 6)).

 

II – L'Église-sacrement à Vatican II [6]

 

Nous commentons d'abord le premier paragraphe du premier chapitre  de Lumen Gentium.

« Comme le Christ est la lumière des nations, le saint Concile réuni dans l’Esprit Saint désire vivement éclairer tous les hommes de la lumière du Christ qui brille sur la face de l'Église annonçant la bonne nouvelle à toute la création. Et comme l'Église est dans le Christ comme un sacrement, c'est-à-dire un signe et un instrument de l'union intime avec Dieu et de l'unité de tout le genre humain, s'appuyant sur l'enseignement des Conciles précédents, l'Église entend déclarer de façon plus précise à ses fidèles et au monde entier sa nature et sa mission universelle. Les conditions de notre temps donnent à ce devoir de l'Église une urgence vive afin que les hommes, unis aujourd'hui plus étroitement par des liens sociaux, techniques, culturels, parviennent aussi à une pleine unité dans le Christ. »

a) L'unité du genre humain.

Ce qu'il faut mettre en évidence dans ce texte, c'est d'abord la visée de l'unité du genre humain : « annoncer la bonne nouvelle à toute la création » ; l'Église est sacrement de l'unité de tout le genre humain » ; « l'Église entend déclarer à ses fidèles mais aussi au monde entier sa nature, mais aussi sa mission universelle ». Il est fait ensuite mention de certains types d'unités humaines jusqu'à ce que « on parvienne aussi à une pleine unité dans le Christ ».

b) L'Église comme "sacrement" de cette unité.

semaille et moisson, pleurs et joie, Benn, 150 psaumesOr, non moins important que cette donnée, est marqué le rapport de l'Église à cette unité. Ce rapport est caractérisé comme le rapport de sacrement à sa réalité intime : le sacrement de l'unité. Ce mot de sacrement est aussitôt expliqué ou précisé : « comme un sacrement, c'est-à-dire signe et instrument (veluti sacramentum seu signum et instrumentum) ». La notion de sacrement qui est utilisée ici est exactement la notion classique théologique de sacrement qui comporte le double concept de signe et de cause instrumentale. En un sens on peut dire qu'il y a nouveauté en ceci que l'application est faite désormais, non plus simplement aux sept rites qui étaient jadis connumérés sous la rubrique du sacrement, mais que ce mot désigne désormais une autre réalité. C'est pourquoi, probablement pour éviter la connumération d'un huitième sacrement par rapport aux autres, le document a pris soin de dire : « veluti sacramentum (comme un sacrement) ».

Dans une formulation quelque peu théologisée, nous trouvons en fait là quelque chose d'assez semblable à la pensée initiale de Paul. Rappelez-vous que la nouveauté du Christ était mise immédiatement en rapport avec l'humanité, que c'était là un des sens de la référence à la figure d'Adam (cf Rm 5, 12-21), et que, de même qu'Adam avait été un principe de dispersion, le Christ était le principe de la réunification de l'unité de l'humanité.

Cette introduction de Lumen Gentium présente donc les préoccupations les plus fondamentales du christianisme naissant. Les considérations de Paul et les considérations de ce paragraphe ne sont pas aussi disparates qu'il pourrait sembler à première vue. Il faut en effet se rappeler que chez Paul le mot ekklêsia et la visée de l'unité de l'humanité se recouvrent en grande part.

c) Les deux sens du mot ekklêsia.

Nous nous acheminons vers la détection de deux sens du mot Ekklêsia : un sens où ce mot désigne la réalité eschatologique de l'unité effective de l'humanité, et un sens où ekklêsia désigne quelque chose qui est précisément le signe ou l'instrument de cette unité. En effet ces deux choses ne se recouvrent pas adéquatement :

– L'Évangile est une dynamis de Dieu en activité dans l'humanité entière[7]. Il y a donc, de fait, ce que nous appellerons provisoirement une convergence commencée de l'humanité vers son unité. Et l'ekklêsia au sens restreint serait ceux-là qui reconnaissent le sens de cette activité, qui décèlent cette convergence, qui la professent en professant le Christ Seigneur, c'est-à-dire tête de l'humanité. Et alors ceux-là précisément qui le professent deviennent pour cette activité et pour ce mouvement même en œuvre, signe de reconnaissance et moyen d'une accession ultérieure à cette unité. Dans ce contexte donc, le mot Église est pris dans un sens restreint : l'Église est signe et instrument de l'unité du genre humain[8].

– Au sens plein l'Ekklêsia est l'unité même du genre humain, c'est unité étant sans doute tensionnelle, eschatologique.

 

La dernière phrase du paragraphe de Lumen Gentium met en rapport cette mission de l'Église avec un certain nombre d'aspirations contemporaines. On pourrait dire qu'il appartient toujours à une introduction d'être circonstancielle, c'est-à-dire de mettre en évidence les motifs circonstanciels qui poussent à l'expression de telle ou telle vérité. C'est en fait ce que nous avons ici. Le Concile fait état d'une sorte d'aspiration, de tendance spontanée à une union du genre humain qui se manifeste aujourd'hui. Mais notez bien qu'en aucune manière les deux choses ne sont assimilées, et que l'unité des hommes n'est pas réduite à être la réalisation de ces aspirations à leur propre plan d'un ordre social, d'une unité technique, d'un échange culturel, autant de choses qui sont interprétées favorablement, inutile de le dire, mais qui n'épuisent pas la mission universelle de l'Ekklêsia. En effet ce ne sont là que les considérations interprétées comme favorables pour que les hommes parviennent aussi à la pleine unité, c'est unité que nous avons appelée eschatologique pour notre propre compte.

Ce qui est donc caractéristique d'un texte comme celui-ci, c'est que l'Église est d'emblée posée en tension ou en rapport à un point axial, qui est l'unité de tout le genre humain.

 

Le mot ekklêsia est donc un mot structurellement ambigu. Il s'entend à la fois de la convocation accomplie de la totalité de l'humanité et il désigne aussi ce que nous appelons couramment l'Église. Ce n'est pas par hasard qu'il a ces deux sens, parce qu'il y a essentiellement une tension entre les deux : l'Église au sens petit est ce qui a pour tâche de faire voir et de faire venir ce qu'est l'Ekklêsia au sens plus grand.

 

III – La sainte Église catholique [9]

 

« Je crois à l'Esprit Saint, à la sainte Église catholique, à la communion des saints… »

Dans le Credo l'Église est appelée sainte et catholique, où catholique est la traduction de katholikos qui signifie universel.

L'Église est donc sainte (ou sacrée) en tant qu'elle reçoit l'Esprit Saint, et ceci concerne l'Église universelle, c'est-à-dire la convocation de tous les hommes. Ce qui est effectivement sacré en plénitude c'est l'Ekklêsia, c'est-à-dire l'humanité entière convoquée en tant qu'elle répondra (ou qu'elle répond) d'une façon ou d'une autre à la convocation. L'Esprit Saint, c'est la Résurrection répandue sur l'humanité. L'humanité en tant qu'elle reçoit l'Esprit Saint, c'est l'Ekklêsia dans le grand sens du terme.

Dans le Credo tout ce qui suit la mention de l'Esprit Saint a été ajouté pour des raisons dogmatiques. Il faut bien comprendre que « l'Église catholique, la communion des saints... », cela déploie « Je crois à l'Esprit Saint », ce ne sont pas des choses surajoutées ou en plus de la Trinité. L'Esprit Saint est le déploiement de la Résurrection sur l'humanité, autrement dit la constitution de l'humanité en Ekklêsia (humanité convoquée).

Dans le Credo il ne s'agit pas ici de croire à l'Esprit Saint et puis d'autre part à la "sainte Église". Il s'agit de l'humanité entière convoquée dont l'Église de Pierre est le sacrement comme Vatican II l'a bien dit : elle est le signe qui a pour tâche de faire voir ce que peut être l'humanité convoquée, et l'instrument qui a pour tâche aussi de faire venir (advenir) la convocation effective de la totalité de l'humanité.



[1] En grec et en hébreu, deux termes désignent une « assemblée »: ekklêsia et sunagôgê en grec, qahal et edah en hébreu. Dans les Septantes, qahal est souvent traduit par ekklêsia et edah par sunagôgê mais ce n'est pas toujours vrai, et Edah semble être le terme habituel et permanent de la communauté de l'alliance, tandis que qahal représente l'assemblée spéciale de certaines cérémonies. D’autre part la communauté du désert, c'est-à-dire le premier peuple constitué lors de la sortie d'Égypte, est appelée en hébreu qahal YHWH (Dt 23, 2.3.4.8), expression souvent traduite par les Septantes en « Ekklêsia tou kuriou (Église du Seigneur) » (on en a un écho en Ac 7, 38). C'est Dieu qui, en convoquant des tribus disparates, les constitue comme son peuple : c'est la convocation par le Seigneur qui cause l'unité de son peuple, c'est sa Parole qui rassemble et unifie.

Dans le Nouveau Testament, sauf en Jc. 2, 2, sunagôgê ne désigne jamais la communauté des chrétiens mais désigne soit des bâtiments (Mc 1,21 ; 3,1 etc.) soit une assemblée de Juifs. C'est le mot ekklêsia que Paul utilise pour désigner par exemple l'Église qui est à Corinthe, mais aussi bien l'Église corps du Christ.

Ces références sont celles d'Hervé Ponsot, op, dans l'Église dans les Actes des Apôtres sur http://biblio.domuni.org

[2] Le mot ekklêsia se réfère à la Genèse et d'après la note précédente il se réfère aussi à l'assemblée du Seigneur lors de l'Exode, mais ces deux références ne se contredisent pas : « Il est intéressant de noter l'interférence constante entre des données qui se réfèrent au moment constitutif du peuple qui est l'Exode, et des données qui se réfèrent au moment constitutif du monde qui est la Genèse. Et il est très important de voir qu'il ne s'agit pas de deux choses. Spontanément nous pensons que la constitution de l'individu se réfère à la création d'Adam et que la création du peuple comme peuple se réfère à l'Exode. Ce qui est intéressant, c'est de voir que, dans cette pensée, notre compréhension spontanée du rapport entre individus et collectivité, c'est le sens que la grammaire nous a imposé dès notre petite enfance lorsque nous apprenions à dire je, tu, il, sans que jamais nous essayions de penser : que veux dire je ? » (J-M. Martin, Institut Catholique de Paris en 1977-78)

[6] J-M Martin aborde souvent en session ce qui est dit dans cette partie, mais comme ce n'est pas le sujet principal c'est toujours assez rapide, donc il a semblé préférable de chercher quelque chose de plus construit.  Ce qui est mis ici est donc un extrait du cours qu'il a donné à l'Institut Catholique de Paris en 1971-72, ce n'est qu'une toute petite partie de ce cours sur Église-sacrement.

[7] « Car je ne rougis pas de l'Évangile, en effet il est dynamis de Dieu pour "l'être-sauf" de tout homme qui l'entend (le reçoit) » (d'après Rm 1,  16). Cf.Rm 1, 16-17 : Évangile, énergie, dévoilement, foi, justification, salut… Thèse fondamentale de l'épître aux Romains .

[8] En quelque sorte le mot Église tel que nous l'utilisons correspond au sens petit du mot ekklêsia.

[9] Ceci est un extrait de la session Credo et joie qui est transcrite sur le blog. Ici cela vient de Chapitre 5 : L'Esprit Saint.

 

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