"Béni sois-tu, Toi…", texte écrit en mémoire de Jean-Marie Martin
Le décès de J-M Martin à qui est dédié ce blog a poussé plusieurs de ses amis à écrire en sa mémoire (témoignages, souvenirs, lettres à Jean-Marie…), certains de ces écrits sont peu à peu mis sur le blog. Le présent texte reprend des thèmes qui étaient chers à Jean-Marie. Il y a quatre parties : la première reprend le début de l'épître aux Éphésiens, la deuxième est un "Gloire à toi", la troisième concerne le Fils un et unifiant que nous sommes tous, la fin est une demande au Saint Esprit que J-M Martin préférait appeler Pneuma, et qui est un Souffle de Résurrection.
Le tag décès JMM contient des paroles d'amis de J-M Martin, il va être complété petit à petit. Voici un début de liste :
- Jean-Marie Martin nous a quittés le 12 octobre 2021 ;
- Témoignage de sœur Paule lu à la messe d'action de grâces de Jean-Marie Martin ;
- Parcours de Jean-Marie MARTIN (1927-2021) augmenté d'anecdotes ;
- "Serviteur inutile" : confidence de J-M Martin en session, suivie d'un témoignage sur ce thème ;
- "Au nom des amis de Jean-Marie Martin", texte lu à la messe d'action de grâces ;
- Témoignage de Colette Netzer en mémoire de Jean-Marie Martin ;
- "Béni sois-tu, Toi…", texte écrit en mémoire de Jean-Marie Martin ; (présent message)
- "A Jean-Marie en allé", lettre de Sabine en hommage à J-M Martin ;
- Souvenirs divers et anecdotes autour de Jean-Marie Martin ;
- Témoignages, lettres, poème… en hommage à Jean-Marie Martin ;
En mémoire de Jean-Marie Martin
Béni sois-tu, Toi, le Dieu et Père de Notre Seigneur Jésus Christ.
Tu nous as comblés de toutes sortes de bénédictions célestes dans le Christ.
En lui, tu nous as choisis dès la création du monde
Pour être saints et immaculés,
En ta présence,
Dans l'amour.
Tel a été ton bon plaisir
A la louange de la gloire de ta Grâce.
Cette Grâce, tu nous l'as donnée en sur-débordement
Dans ton Fils Bien-Aimé.
Il nous a fait pénétrer dans le dessein que tu avais formé en lui,
Pour l'actualiser une fois les temps accomplis.
C'est pour cela que, tous ensemble, nous te chantons :
O Dieu saint, ô Dieu fort, ô Dieu, immortel,
nous te glorifions l
Oui, gloire à Toi pour la joie que ton souhait a déposé au fond de nos cœurs.
C'est la joie des profondeurs.
Elle est bien étrange
Puisqu'elle demeure par-delà toute vicissitude.
C'est qu'elle ne s'origine ni dans la servitude ni dans les fluctuations
de notre état natif.
Elle n'est pas le pur produit de nous-même.
Elle est reçue.
Et, jour après jour, c'est un Autre qui nous donne de la tisser sur le canevas.
de nos existences.
C'est le Christ ressuscité qui s'imprime sur chaque page de nos vies.
Il est là.
Sa proximité nous ravit
Et, tous ensemble, nous te chantons :
O Dieu saint, ô Dieu fort, ô Dieu, immortel,
nous te glorifions l
Nous te louons enfin parce que Jésus nous révèle
Ce que tu sculptes dans nos cœurs,
Peut-être à notre insu.
Ce sont les quatre lettres de l'unique syllabe d'un unique mot,
Celui de « Fils ».
Nous sommes tous ce Fils Bien-Aimé en qui tu te complais
et en qui tu nous invites à contacter la grande joie.
Installe-nous donc dans cet espace filial.
C'est à partir de lui et pour lui que, cet après-midi nous te chantons :
O Dieu saint, ô Dieu fort, ô Dieu, immortel,
nous te glorifions l
Oui, Seigneur, nous eucharistions,
Nous te rendons grâce pour Jésus qui a su étonner la mort.
Elle se croyait puissante, irrésistible, terrifiante.
Et voici que, tout étonnée, elle se retrouve chemin de vie.
Ouvrante.
Un souffle de donation totale l'a traversée, soulevée, transfigurée.
L'amour grand l'a saisie travaillée et retournée.
Tout a changé et elle mène désormais à l'accomplissement.
Ton Fils a converti la mort, subie et rejetée,
En mort donnée et acquiescée.
Elle devient résurrectionnelle.
Nous sommes de Jésus.
Nous sommes et nous serons de sa Résurrection.
Accorde-nous ton Souffle
Ton Pneuma de Résurrection.
Il a renouvelé Jésus,
Qu'il nous renouvelle nous aussi,
Qu'il nous conduise à toi.
Qu'il nous pousse aussi vers nos frères.
En nous divinisant, qu'il nous humanise.
En nous humanisant, Qu'il nous divinise.